Feuillet du 18 décembre 2016

LAMPE DU SANCTUAIRE DU 18 décembre : Régent Fréchette

Les chandelles de la paix sont mises à votre disposition à l’entrée de l’église au coût de 5 $.

Célébrons dans la Joie!

Frères et sœurs bien-aimés,

C’est Noël et le « Temps des Fêtes » arrive à son sommet pour ceux qui croient en Dieu. Nous entendons parler de Noël sur tous les tons possibles depuis quelques semaines : parades de Père Noël, décorations et cartes de Noël… Mais pour les disciples du Christ, c’est d’abord et avant tout, le rappel de la venue de Dieu dans la personne de Jésus de Nazareth, fils de Marie et Joseph. Se rappeler le passé c’est surtout pour l’accueillir et le fêter aujourd’hui dans notre monde.

Sa naissance est passée inaperçue du grand public. Ce sont les pauvres bergers qui ont été les premiers visiteurs de l’Enfant Jésus.

Je vous souhaite d’être les héritiers de ces bergers qui se sont laissés interpeller par les anges. Une voix disait : « Je vous annonce une grande Joie : aujourd’hui nous est né un Sauveur ». Cette grande Joie nous invite à l’accueillir dans nos vies parfois marquées par la tristesse, l’inquiétude, l’angoisse de la solitude, la pauvreté, la maladie.

A travers la guerre, la violence, la faim, la persécution des croyants, Dieu nous donne encore aujourd’hui son Fils bien-aimé pour apporter la Joie, la Paix et l’Espérance pour redonner sens à notre vie personnelle, familiale et sociale.

Puissiez-vous accueillir cette Joie unique qui n’est pas un rêve impossible, mais la promesse et le Don de Dieu en Jésus, son Fils. Que cette joie de Noël reste présente en chacun et chacune de vous tous les jours de l’Année 2017 qui va bientôt commencer. Je bénis chacun et chacune de vous, toutes vos familles et tous vos bien-aimés.

Saint et Joyeux Noël, Bonne et Heureuse Année.
Votre pasteur,
Denis Cournoyer, ptre

OFFICES DE LA SEMAINE

Dimanche 18 décembre : 4e dimanche de l’Avent
9 h : Feu Rita et Carmand Riendeau – la famille Riendeau
Feu Krystina Blondeau – Hélène et Bernard Blondeau

LA CÉLÉBRATION DU JEUDI REPRENDRA À UNE DATE ULTÉRIEURE

Samedi 24 décembre : Messe de la Férie
19 h.30 : Feu Lauréat Blais – Paul-Émile Deblois
Feu Delor Arsenault – parents et amis

Dimanche 25 décembre : Nativité du Seigneur
9 h : Feu Roma Riendeau – Hélène et la famille
Feu Laurence Moreau-Demers – parents et amis

Partage biblique
Le Centre Missionnaire Mariannhill propose une série de partages bibliques, les lundis de chaque semaine, de 19 à 20 heures, animés par le P. Guy Cloutier, c.m.m., missionnaire en Papouasie, en Afrique du Sud et au Nicaragua pendant 45 ans. Premier partage, le lundi 31 octobre 2016. Bienvenue à tous et à toutes. Information : 819 562-4676

Un saut dans la confiance

Le roi Acaz régna au huitième siècle avant le Christ. Pour ne pas se compromettre, il refuse de demander un signe au Seigneur. Il reçoit pourtant une promesse : La jeune femme est enceinte, elle enfantera un fils, il s’appellera Emmanuel c’est-à-dire Dieu avec nous… Mais cet enfant ne sera pas le véritable Emmanuel, il en sera un signe avant-coureur disant déjà que Dieu est avec son peuple. C’est Marie qui devint la jeune fille de la promesse.
À quelques jours de Noël, il va de soi que sa figure soit évoquée. Cependant, cette année, avec Matthieu, nos regards se tournent davantage vers Joseph. Si Acaz ne veut pas se compromettre, Joseph, lui, ne veut pas compromettre sa fiancée. Pourtant, à lui aussi Dieu demande de faire confiance et de se faire accueillant, même à l’égard de l’enfant qui naîtra.
Étrange histoire que celle du salut de l’humanité. Une histoire qui, ici, semble vouloir reposer sur un double refus, celui d’Acaz et celui de Joseph même si le sien risque d’entraîner la brisure de son amour avec sa fiancée. Étrange histoire, étrange destinée, celle d’un Dieu avec nous, un Dieu qui dérange, un Dieu qui prend des initiatives, un Dieu qui renverse les projets. Acaz aura un signe qui redonnera espoir à Israël. Joseph comprendra la mission qui est la sienne.
Étrange histoire que celle du salut de l’humanité. Une histoire qui repose sur un saut dans la confiance, sur un acte de foi qui prend tout son sens en réalisant que l’amour et l’espérance lui donnent toute sa dimension. C’est bien ce que saint Paul avait compris, alors qu’il entreprend d’écrire la lettre qu’il destine aux communautés de Rome. Acaz autrefois, puis Paul comme Joseph et Marie sont des appelés. Ils ont été mis à part. Ils sont porteurs d’une Bonne Nouvelle devenue une certitude : Dieu est avec nous.
Toutefois, l’affirmation s’est transformée. Le « Dieu avec nous » est devenu un « Je suis avec vous », la promesse que Jésus fait à ses apôtres lorsqu’il les envoie en mission dans le monde. C’est aussi la promesse que Dieu fait à Moïse lorsqu’il l’engage dans la mission de libérer les esclaves hébreux en Égypte. C’est aussi celle qu’il fait au roi Acaz à travers les paroles d’Isaïe son prophète.
Ce « Je suis avec vous » de Jésus qui conclut l’Évangile de Matthieu, ferme la boucle ouverte par le récit de l’annonce à Joseph – car lui aussi a droit à son annonciation – alors que l’ange lui demande de prendre chez lui Marie et l’enfant à naître. Le messager divin précise même le nom qui lui sera donné : Jésus, Yéshua, un beau nom hébreu qui signifie : le Seigneur sauve. Jésus sera l’Emmanuel, le Dieu-avec-nous, celui par qui le Seigneur sauve son peuple.
Tel est le message que Matthieu place dès le début de son évangile, un message qui déploie déjà devant nous tout ce que Noël porte en son cœur.
Jacques Houle, c.s.v.
Pensée de la journée :
Seigneur dans quelques jours ce sera Noël.
Nous nous redirons que ta promesse
s’est réalisée et qu’elle se réalise encore.
Comme à Joseph, apprends-nous la confiance
puisque tu es avec nous et avec nous pour toujours.

Pensée de la semaine :
Quand le doute et l’inquiétude embrument nos journées,
pourquoi ne pas se redire que notre vie a une pierre d’assise,
la foi en Jésus, en Jésus l’Emmanuel,
en ce Jésus qui est l’être-avec-nous de Dieu.