Feuillet du 6 janvier 2019

Dimanche 6 janvier : Épiphanie du seigneur année C
LAMPE DU SANCTUAIRE Personne

INTENTIONS DE PRIÈRE

NOS DÉFUNTS

Dimanche 6 janvier :
9 h : Feu Léo Demers – ses filles

Mercredi 9 janvier:
8h30: Feu Rollande Clément–Ronald Clément

Dimanche 13 janvier:
9h:Feu Olivette Bouffard-Sabourin–André Sabourin

ÉVÈNEMENTS À CÉLÉBRER

1. Soirée de louanges le samedi 12 janvier 2019, de 19h30 à 21h00 à l’Église Précieux Sang, 785, rue Thibault, Sherbrooke
2. Du 18 au 25 janvier 2019 : Semaine de prières pour l’unité chrétienne sur le thème de la recherche de la justice de Dieu pour vivre heureux et en paix avec les autres, quelles que soient leurs différences. Tu rechercheras la justice rien que la justice. Deutéronome (6,18-19)

PAROLES DE DIEU DE CE DIMANCHE

1ère lect : Isaïe (60,1-6) : Debout, Jérusalem, resplendis ! Elle est venue ta lumière.

Psaume : 71(72) : Toutes les nations, Seigneur, se prosterneront devant toi.

2e lect. : Éphésiens (3,2-3.5-6)
Ce mystère, une grâce que Dieu m’a accordée pour vous, c’est que toutes les nations sont associées au même héritage, au même corps, au partage de la même promesse, dans le Christ Jésus, par l’annonce de l’Évangile.

Évangile : Matthieu (2,1-12) Voici des mages venus de l’Orient qui arrivent à Jérusalem : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’Orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui.

Tout un chemin

Matthieu écrit tout simplement : Jésus est né à Bethléem, au temps du roi Hérode le Grand. Tels sont les seuls mots de Matthieu sur la naissance de Jésus. Il semble donc s’intéresser très peu à l’événement qui a pourtant marqué l’histoire de notre planète. Le récit n’a rien à voir avec le folklore de Noël.
Les gens de Jérusalem restent bien au chaud à Jérusalem pendant que les Mages sont en marche vers l’étoile, se lancent vers l’inconnu, entreprennent un long voyage à leur risque et péril. À certains moments la route est claire et facile à suivre, à d’autres elle est sombre et incertaine. Ils acceptent de se faire surprendre.
Les Mages cherchaient celui qui est au-dessus de tout, le Seigneur. Ils ne se laissent pas décourager par ce qu’ils voient : un enfant sur la paille. Ils ne demeurent pas sur place dans l’étable de Bethléem. Remplis d’une grande sagesse, ils retournent dans leur pays par un autre chemin. Dieu nous fait prendre souvent des routes nouvelles. Prendre un nouveau chemin peut créer en nous un changement et faire en sorte que l’on ne voit plus la vie de la même façon.
Ici et maintenant dans l’église, nous ne sommes pas des touristes, nous sommes des chercheurs de Dieu. Lors d’un départ, c’est le premier pas qui est le plus difficile à faire. Partir vers l’inconnu suppose un moment d’hésitation et de curiosité. Nous sommes invités en ce dimanche à nous prosterner devant Dieu et non devant des idoles que peuvent être la gloire, le succès, l’argent, le bien-être, la carrière, le loisir. S’approcher de Dieu est une libération et donne de la couleur à nos valeurs.
Le texte de l’Épiphanie est l’histoire de la recherche de Dieu. Comme les mages, nous sommes invités à devenir des pèlerins de l’infiniment grand. Mettons-nous en route vers le fond de nous-mêmes pour saisir le sens de notre vie. Visiter notre intérieur risque de remettre en question bien des sécurités. Avec cette manifestation de Dieu dans notre vie, rien ne peut s’écrouler, car notre maison est bâtie sur le roc.
Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus nous prosterner devant lui. C’est un peu comme la religieuse missionnaire qui voit arriver à son couvent en Afrique une de ses élèves lui apportant son cadeau pour la nouvelle année. Elle accepte avec joie ce présent et lui dit : «Tu as fait ces quarante kilomètres pour venir me donner ce cadeau, je t’en suis reconnaissante.» Et l’enfant d’ajouter : « La longue marche fait aussi partie du cadeau ». Et la religieuse se mit à pleurer.
À nous de comprendre que le chemin le plus difficile, qui est pourtant le plus court, c’est de passer de notre tête à notre cœur. Nous aurons au cours de la nouvelle année des occasions de faire une longue route avec un malade, un ami, un parent, un copain, soyez assurés que le Seigneur est reconnaissant de la route parcourue avec lui en son nom. C’est à vous que cela fait du bien. Bonne année.
Yvon Cousineau, c.s.c.

Pensée de la journée :
Quand vous dites tout bas le Notre Père,
Jésus a l’oreille collée sur votre bouche.
Saint frère André

Pensée de la semaine :
Le chrétien doit être semeur de joie. La joie est une des plus irrésistibles puissances du monde. Elle apaise, elle désarme, elle conjure et elle entraîne.
Père Bernadot

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