Feuillet du 8 mars 2020

FEUILLET PAROISSIAL

2e dimanche du Carême A du 8 mars 2020

LAMPE DU SANCTUAIRE
GABY BRETON

INTENTIONS DES MESSES POUR NOS DÉFUNTS
Dimanche 8 mars :
9h30 : Jeannine Simard Talbot – Parents et amis
Mercredi 11 mars
8h30 : Florence Charland – Parents et amis
Dimanche 15 mars
9h30: Olivette Bouffard Sabourin – son époux André Sabourin

ÉVÈNEMENTS À L’AGENDA DE LA PAROISSE

1. Prière, un des ingrédients pour un saint carême

Savoir prendre quelques minutes de son temps de la journée pour entrer en contact avec Dieu et le rencontrer dans l’intimité profonde de son être intérieur pour un échange personnel avec Lui, centré sur ses propres besoins spirituels, ses questionnements existentiels et sa propre quête de sens de la vie. Pour ce faire des dispositions favorables à développer : choisir un lieu approprié (chez soi, sortie de soi, nature, lieu de culte…), un moment opportun, instaurer le silence intérieur et extérieur ainsi que le climat de recueillement facilitant la rencontre avec Dieu…Ressources et outils à votre portée pour vous aider à prier : modèles de prières traditionnelles chrétiennes, plus élaborées et formelles comme « notre Père», «Ave Maria» et le Chapelet, «Je crois». La contemplation, l’adoration devant le Saint Sacrement, la prière inspirée et alimentée par la lecture de la parole de Dieu, ( Psaumes, hymnes, Cantiques), les prières d’actions de grâce, de louange, d’intercession, déclenchées et motivées par des évènements donnés et certaines péripéties de la vie etc. Modalités : prières individuelles, en famille, en groupe ou en équipe, en chaîne.

2. Prière, ligne de connexion téléphonique ou numérique directe avec Dieu, accessible à toutes catégories de personnes dans le besoin. L’Esprit Saint en est l’opérateur empathique. Quelques rares fois, nous tentons vainement de Lui adresser plusieurs appels de détresse pour implorer son assistance, mais nous avons l’impression que la ligne demeure toujours occupée. Plusieurs découragés, n’ont plus aucune envie de relancer la communication. Pourtant « si vous me priez aussi souvent que vous téléphonez à vos proches et amis, vous ne manqueriez pas ma présence et ma sollicitude de père», nous dit intérieurement le Seigneur Dieu.

SOUFFLE DES PAROLES DE DIEU DE CE DIMANCHE

1ère lecture : Genèse (12,1-4) « Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton Père et va vers le pays que je te montrerai. »

Psaume : 32(33) : « Que ton amour, Seigneur, soit sur nous, comme notre espoir est en toi. »

2e lecture : Timothée (1,8-10 ) : « Dieu nous a appelés à une vocation sainte.»

Évangile : Matthieu (17,1-9) : « Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean, et il les emmena à l’écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ;… »

 

Méditation du pasteur pour le carême

OSONS PARLER DE LA SAINTETÉ AUJOURD’HUI

1. La sainteté est un sujet bien difficile à aborder et à discuter avec les gens de son encourage, proches parents, partenaires conjugaux, amis, collègues de travail, co-paroissiens. S’expliquent dès lors le silence, la gêne et l’indifférence de plusieurs pour en parler. Ceux qui osent en parler paraissent parfois se singulariser aux yeux de ses auditeurs ou tout au moins être en déconnexion avec l’esprit du temps. Pourtant le pressant appel à la conversion, que Dieu nous adresse en cette période de carême par la voix de son messager, le prophète Joël, nous offre une opportunité non seulement d’oser aborder le sujet mais aussi de nous questionner sur ses implications concrètes et modes d’actualisation dans le contexte de notre société d’aujourd’hui. Je voudrais me limiter dans un premier volet à la prise de conscience de notre vocation commune à la sainteté.

2. Carême, temps d’appel de Dieu à la conversion et la sainteté.
« Revenez à moi de tout votre coeur. Revenez au Seigneur, votre Dieu: Il est bienveillant et miséricordieux, lent à la colère, et plein de fidélité» (Joël 2, 12-13) Cet appel de Dieu qui s’adresse à tout être humain, créé à son image, en cette période de carême. Cette parole prophétique est, selon André Édouard, une invitation personnelle adressée à toute personne, quelle que soit sa condition, « à venir étancher la soif d’amour et de bien-être que Dieu seul peut combler». Bien plus une parole d’espérance d’un Dieu de tendresse et de miséricorde qui rassure toute personne, et garantit le droit d’accès à son intimité et à sa sainteté, à tout être humain, s’il le veut. Il lui suffit d’en manifester l’ardent désir et de s’ouvrir à la grâce divine qui vient au secours de sa fragilité et de ses limites. C’est Saint Paul qui nous aide à découvrir la beauté et en même temps le paradoxe de l’amour miséricordieux de Dieu: « là où le péché a proliféré, la grâce a surabondé»( Rm 5,20).

3. Tout être humain aimé de Dieu est appelé à devenir parfait et saint à l’image de Dieu.
Dans son ouvrage mentionné et très intéressant sur le sujet problématique de la sainteté, Adrien Édouard nous propose une approche novatrice et plus humanisante de la sainteté, libérée de ses cadres de conception puristes, moralisateurs, étroitement cultuels, religieux et monastiques qui en ont constitué pendant des siècles des lieux d’articulation privilégiés. La sainteté demeure, certes, un don et une grâce de Dieu, reconnus à une personne, qui en a eu le mérite par le choix motivé de son idéal et mode de vie, sa mission personnelle, son engagement et ses oeuvres exceptionnels. Dans son approche renouvelée, Adrien Édouard perçoit la sainteté, non pas comme l’apanage d’un groupe d’hommes et de femmes privilégiés, mais plutôt comme une grâce de Dieu à la portée de tous les êtres humains qui désirent et cherchent à vivre en intimité avec Dieu. Il nous nous partage sa conception de la sainteté, proche de l’idéal évangélique et des réalités des hommes et du monde d’aujourd’hui, dans son livre inspiré par sa riche expérience d’homme de Dieu en contact avec le terrain de son engagement apostolique. Qu’est-ce qu’un saint, une sainte? Il le décrit par les traits du profil ci-après. « C’est une personne dont la présence rend plus belle l’existence et lui donne un sens, une personne capable de faire régner le bien, le beau, là où elle vit. C’est un être humain qui «a du coeur» et qui est porté par le désir de voir le bien dans le monde, de faire le bien, de travailler pour le bien-être de son entourage, de refuser le mal dans sa vie et autour de lui. C’est un homme, une femme qui se donne en vue de l’humanisation intégrale de son prochain, c’est dire qui fait tout pour aider celui ou celle qui vit à ses côtés, à se réaliser dans toutes les dimensions de son être, à vivre heureux, à être bien. Car tout être aspire à un mieux- être, à un plus être. Cette aspiration rejoint le plan de Dieu qui veut que chacun atteigne sa plénitude d’être, soit «parfait» comme lui-même est parfait.

Bernard Mutombo

 

 

 

 

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