Feuillet du 7 avril 2024

FEUILLET PAROISSIAL 7 avril 2024
2ème Dimanche de Pâques


LAMPE DU SANCTUAIRE :
Familles Rénald Boucher & Demers

PROCHAINES MESSES DU MOIS

Dimanche le 14 avril à 9h
Jeannine Cinq-Mars Tardif, 10e annivers. par sa fille France Tardif
Ghislaine Cadorette par ses parents et amis

Dimanche le 21 avril à 9h
Denis et Alice Noel par Daniel Noel
Camilien Lacroix par ses parents et amis

Dimanche le 28 avril à 9h
Paul-Émile DeBlois par ses sœurs et Adrienne DeBlois
Jim et Germaine McElreavy par leurs parents et amis

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HORAIRE DE DISPONIBILITÉ DU  PRÊTRE
DE L’ÉGLISE ST-STANISLAS
Le Père Fernando Ferrera pourra vous rencontrer au Presbytère les jeudis après-midi de 13h à 17h, ou à la paroisse Notre-Dame-de-la-Protection à d’autres moments.

Merci de prendre rendez-vous au préalable
Père Fernando, Cellulaire : 873 200-4066
courriel : [email protected]
LES DIMANCHES † 9h 30 Eucharistie dominicale
LES SAMEDIS † Seulement sur réservation pour cérémonies privées
Secrétariat 819 562-6468
(Présence au bureau les matins du lundi au vendredi)
courriel : [email protected]

INTENTIONS DE MESSE POUR NOS DÉFUNTS
Dimanche 7 avril à 9h30

En mémoire de

Feu Laurianne Demers décédée le 7 avril 2014.

Laurianne Demers par son époux Rénald Boucher
Le 7 avril 2014, à l’âge de 72 ans, est décédée madame
Laurianne Demers. Elle était l’épouse de Rénald Boucher, fille de feu Adrien Demers et de feu Laurence Pinard.

En mémoire de

feu Marie-Claire Deblois Roberge décédée le 25 juillet 2022 

Marie-Claire Roberge DeBlois par ses parents et amis
Le 25 juillet 2022 est décédée Mme Marie-Claire Deblois à l’âge de 82 ans. Elle était l’épouse en premières noces de feu Roger Roberge et en deuxièmes noces de feu Lauréat Blais.

 

Jean 20, 19-31, »Huit jours plus tard, Jésus vient »

L’évangile de Jean 20, 19-31 occupe une place significative dans le christianisme pour sa puissante évocation de la foi, du doute, et de la révélation divine. Cette portion d’Écriture nous transporte au moment où Jésus ressuscité se manifeste à ses disciples, Thomas inclus, offrant une profonde réflexion sur la nature de la croyance et son impact dans notre vie contemporaine.

Dans ce passage, les disciples sont enfermés, craignant pour leur vie après la crucifixion de Jésus. C’est dans ce contexte de peur et d’incertitude que Jésus leur apparaît, les saluant par la paix et leur montrant les marques de sa crucifixion. Ce geste de paix n’est pas seulement un salut; il est une affirmation de la continuité et de la transformation, un message qui résonne profondément dans notre monde actuel marqué par les crises et les incertitudes.

Thomas, n’étant pas présent lors de cette première apparition, exprime des doutes jusqu’à ce qu’il puisse voir et toucher les blessures de Jésus. Cette quête de preuve de la part de Thomas n’est pas présentée comme un échec de foi, mais comme une étape dans son cheminement vers une croyance profonde et authentique. Cela souligne une vérité importante pour notre époque : le doute n’est pas l’opposé de la foi, mais un élément de son développement.

La réponse de Jésus à Thomas, « Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui croient sans avoir vu », élargit le champ de la foi au-delà de la preuve tangible. Cette béatitude fait écho dans le cœur des croyants aujourd’hui, rappelant que la foi englobe souvent croire en ce qui n’est pas immédiatement visible ou prouvable, un défi dans une société qui valorise la preuve et le tangible.

Ce passage nous interpelle également sur la manière dont nous faisons l’expérience de la présence divine dans nos vies. Comme les disciples enfermés, nous pouvons nous sentir isolés ou accablés par les épreuves. L’apparition de Jésus rappelle que les barrières physiques ou les circonstances difficiles ne peuvent limiter la présence et l’action de Dieu. Sa paix est toujours accessible, transcendant les confinements de nos peurs et incertitudes.

Enfin, cette histoire est une invitation à la communauté et à la solidarité. La foi se renforce et se révèle dans le partage, dans l’accueil des doutes des autres, et dans le soutien mutuel. À l’image des disciples qui accueillent Thomas et partagent avec lui leur expérience du Christ ressuscité, nous sommes appelés à être des communautés de foi ouvertes, où les questions et les quêtes individuelles enrichissent notre compréhension collective.
Ainsi, « Huit jours plus tard, Jésus vient » nous parle avec autant de force aujourd’hui qu’au premier siècle, nous invitant à trouver dans la foi une réponse au désespoir, dans la communauté un remède à l’isolement, et dans la paix du Christ, un refuge face aux tempêtes de la vie.
Pierre JJ

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