Feuillet du 25 mars 2018
Dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur
MESSE DE CLÔTURE DE LA CATÉCHÈSE :
25 mars 2018 ANNÉE (B)
LAMPE DU SANCTUAIRE du 25 mars : Daniel Noël
INTENTIONS DE PRIÈRE
NOS DÉFUNTS
Dimanche 25 mars :
9 h : Feu Yvan Blais – parents et amis
Dimanche 1er avril : Dimanche de la Résurrection (Pâques)
9 h : Feu Jean-Hubert Talbot – parents et amis
Nos malades
Madame Claudette Ricard Grimard
EN SEMAINE
Jeudi Saint 29 mars :
19 h : Feu Françoise Courtemanche Cadorette – parents et amis.
ÉVÈNEMENTS À CÉLÉBRER
Dimanche 25 mars à 11 h : Baptême de Julien Turcotte né le 21 mars 2017
Fils de Bianca Bégin et Jérémie Turcotte
- RECONNAISSANCE ET JOIE
En ce dimanche de clôture de la catéchèse, nous voudrions souligner, avec reconnaissance et joie, la forte participation des jeunes ados de notre paroisse ayant terminé aujourd’hui leur processus de catéchèse. Nous saluons et encourageons par ailleurs l’implication de leurs parents qui ont accepté volontiers de les accompagner et les aider à grandir dans leur foi et l’amour du Christ. Gros merci aussi à tous leurs catéchistes bénévoles de notre paroisse, qui ont consacré leur disponibilité, énergie et temps pour assurer la prise en charge du cheminement sacramentel de ces enfants.
- 27 mars à 19 h 30 : Messe chrismale à la Basilique Cathédrale
- Célébrations de la Semaine Sainte en paroisse;
Jeudi Saint le 29 mars à 19 h
Dimanche de Pâques le 1er avril à 9 h.
Pour les autres jours de la Semaine Sainte
consulter le site : diocesedesherbrooke.org
ou Michel Lessard au 819-563-5349
- Brunch des Chevaliers de Colomb
Exceptionnellement le 8 avril de 9 h à 11 h 00
PAROLES DE DIEU DE CE JOUR
– Procession des Rameaux
Évangile Mc 11,1-10
«Hosanna, Béni soit le Fils de David, celui qui vient au nom du Seigneur ! Béni soit le Règne qui vient de Dieu ! Hosanna au plus haut des cieux !»
1ère lect. : Is 50,4-7:
«Le Seigneur mon Dieu m’a donné le langage des disciples, pour que je puisse soutenir celui qui est épuisé…Je ne me suis pas dérobé…Je n’ai pas caché ma face devant les outrages et les crachats.»
Psaume 21(22) «Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné?»
2e lect. Phi 2,6-11 : «Le Christ Jésus ne retint pas jalousement le rang qui l’égalait à Dieu. Mais il s’est anéanti, prenant la condition de serviteur, devenant semblable aux hommes.»
Récit de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ, selon Saint Marc
(Mc 15,1-39)
«Pendant qu’ils étaient à table et mangeaient, Jésus déclara : «Amen, je vous le dis : l’un de vous, qui mange avec moi, va me livrer.»
Jésus, notre fierté
Vous connaissez par cœur le grand récit de la Passion de Jésus? Attention : la version de l’évangéliste Marc lue cette année contient quelques originalités. Elles associent Jésus à la honte ou à l’honneur. Ce dilemme se manifeste chez certains personnages propres à l’Évangile de Marc. Ainsi, une parfaite inconnue verse du parfum très pur sur la tête de Jésus. Ce parfum est transporté dans un vase de grande valeur. Ce geste fait rouspéter certains disciples. Selon les dires de Jésus, le geste anticipe sa mort prochaine. Et la femme dissipe par avance la honte de l’inhumation d’un crucifié, donc d’un criminel. Le geste de la dame inconnue prédit que l’honneur de Jésus lui sera rendu, malgré les traumatismes de la mort en croix.
Des vêtements servent aussi de symboles de honte ou d’honneur. Le jeune homme qui abandonne son vêtement à ses poursuivants indique le risque vécu par toute personne qui entend suivre Jésus. La honte pourrait être au rendez-vous pour quiconque se limite aux tristes apparences de Jésus prisonnier. Cette thématique du vêtement revient en négatif puis en positif avec le manteau pourpre dont on affuble Jésus pour le couvrir de honte. C’est en fait un symbole impérial! Autre cas : le messager de la Résurrection sera vêtu de blanc, signe de royauté et d’honneur retrouvés. L’épisode du jeune fuyard inconnu reflète ainsi la stérilité de la fuite devant la mort et son linceul. L’acceptation de la mort de Jésus est le chemin obligé pour renouer avec la vie et l’honneur. Un Romain, un officier centurion, consacre le statut de Jésus par ses paroles positives. Le regard de cet étranger nous fait dépasser la honte ressentie devant la mort d’un criminel. Le centurion rétablit l’honneur de Jésus.
Avons-nous encore besoin de proclamer ce parcours entre honte imposée et honneur retrouvé? Oui, plus que jamais. Les médias nous dénigrent comme personnes croyantes. Certains médias diluent aussi la réputation du christianisme. En mettant en doute des œuvres du passé, ces médias transforment le statut honorable des institutions chrétiennes en déchets de l’histoire voués à la disparition. Même Jésus est à nouveau dénigré, déshonoré. On le rétrograde au rang d’un personnage religieux comme tant d’autres, comme tous les autres.
Allons-nous encore condamner Jésus à la solitude déshonorante, lui qui a subi l’abandon au seuil de sa dernière nuit? Nous avons été plongés dans sa mort pour être intégrés par le baptême à sa vie de Ressuscité et de Fils. Allons-nous contribuer par notre silence à son déshonneur? Ou, au contraire, continuerons-nous à participer au relèvement de sa réputation, de sa gloire? En proclamant le récit de sa mort, nous ressemblons à l’étranger au pied de la croix. Le centurion voit au-delà des apparences et saisit ce qui est en train de se jouer. Puisse notre communauté chrétienne renouer avec la fierté! Fierté pour le divin crucifié, son message et ses accomplissements. Fierté aussi pour les succès des générations de personnes croyantes. Fierté enfin pour notre appartenance à l’immense famille des enfants de Dieu, répandue sur toute la terre. Que la Grande Semaine soit un précieux moment d’humilité, de réalisme et de fierté. Non, l’humiliation n’est pas le dernier mot de Dieu!
Alain Faucher, prêtre
Pensée de la journée :
Nous avons encore beaucoup à apprendre du récit de la Passion…
Dieu se cache dans les détails!
Alain Faucher, prêtre
Pensée de la semaine :
Notre engagement dans des actions bienfaisantes inspirées par l’Évangile
rétablit l’honneur de Jésus dénigré par ses ennemis. Oui, engageons-nous!
Alain Faucher, prêtre