Feuillet du 15 avril 2018
3e dimanche de Pâques : 15 avril 2018 ANNÉE (B)
LAMPE DU SANCTUAIRE du 15 avril : Jeannine et Pierre Simard
INTENTIONS DE PRIÈRE
NOS DÉFUNTS
Dimanche 15 avril : 3e dimanche de Pâques
9 h : Feu Laurent Simard – Jeannine et Pierre Simard
NOS MALADES
Albert Blais
Joseph Baron
Dimanche 22 avril : 4e dimanche de Pâques
9 h : Feu Émile et Yvonne Deblois – leurs enfants
EN SEMAINE
Mercredi 18 avril : Férie
18 h 30 : Feu Pauline Courtemanche Lachance – parents et amis
ÉVÈNEMENT(S) À CÉLÉBRER
22 avril à 13 h : Baptême de Laurie née le 3 février 2018, fille de Mélissa Boisvert et David Pinard.
La communauté chrétienne St Stanislas est heureuse de l’accueillir en son sein. Bienvenue LAURIE.
PAROLES DE DIEU DE CE JOUR
1ère Lect. Ac. 3,13-15.17-19 « Dieu de nos pères a glorifié son serviteur Jésus, alors que vous,vous l’aviez livré, vous l’aviez renié.Vous avez renié le Saint et le Juste.»
Psaume 4 : « Sur nous, Seigneur, que s’illumine ton visage!»
2ème Lect.. : 1Jn 2,1-5 : « Nous avons un déefenseur devant le P« ere : Jésus-Christ, le Juste. C’est lui qui, par son sacrifice,obtient le pardon de nos péchés…»
Évangile : Lc 24,35-48 «Jésus, présent au milieu de ses disciples, s’est fait reconnaître par eux à la fraction du pain.» « Avez-vous ici quelque chose à manger ? Ils lui présentèrent une part de poisson grillé qu’il prit et mangea devant eux.»
LA FONDATION MGR JEAN-MARIE-FORTIER
Chers paroissiens et paroissiennes,
Comme vous le savez, les dons que vous faites à votre paroisse sont indispensables au maintien d’une bonne pastorale de proximité et de lieux adéquats. Merci de demeurer généreux.
Cette année, si vous le pouvez, je vous invite à contribuer aussi à une œuvre complémentaire : la Fondation Mgr Jean-Marie-Fortier. Cette institution qui existe depuis 37 ans est une alliée indispensable pour nos services diocésains car elle assume une part importante des salaires versés à mes collaboratrices et collaborateurs.
En 2018, la souscription de la Fondation vise un objectif de 215 000 $. Elle se tiendra du 8 au 28 avril prochain, soit après Pâques.
Quelle que soit votre offrande à la Fondation Mgr-Fortier, je vous en remercie. En soutenant cette œuvre, vous donnerez du souffle à l’Église d’ici et vous lui permettrez de mieux soutenir celles et ceux qui interviennent auprès des responsables paroissiaux.
Soyez assurés de ma prière fraternelle pour vous et pour les personnes qui vous sont chères.
Mgr Luc Cyr,
Archevêque de Sherbrooke
Ils n’osaient pas y croire
Nous sommes au soir de Pâques. Cléophas et peut-être sa femme Myriam, qui ont reconnu le Ressuscité à la fraction du pain, quittent leur maison d’Emmaüs et retournent à Jérusalem. Ils y rejoignent les Apôtres et d’autres disciples. Pendant qu’ils racontent l’expérience de leur rencontre du Christ à travers la Parole et le pain partagés, lui-même fut présent au milieu d’eux, et leur dit : « La paix soit avec vous ! » (Ac 24,36). Et le récit de l’évangéliste se poursuit en revenant souvent sur le bouleversement des disciples : crainte, frayeur, confusion, et sur l’attitude de Jésus à montrer les signes de sa passion. Rien n’y fait : Dans leur joie, ils n’osaient pas encore y croire, et restaient saisis d’étonnement (v. 41). Et Jésus en rajoute en mangeant un poisson devant eux.
Si le Ressuscité se donnait à voir au milieu de notre assemblée liturgique dominicale, oserions-nous y croire nous aussi, malgré que nous professions chaque dimanche que le Christ Jésus fut crucifié sous Ponce Pilate et est ressuscité par la puissance de Dieu? Il est difficile de nous expliquer le mode d’existence de Jésus ressuscité. Les premiers chrétiens se sont heurtés à cette difficulté. Les évangélistes, saint Paul et d’autres penseurs chrétiens du 1er siècle ont dû relever le défi de comprendre de la manière la plus raisonnable possible le mystère de l’agir de Dieu qui a relevé de la mort Jésus, son Fils bien-aimé. Les évangélistes ont livré des récits assez sobres où le plus important est la reconnaissance, dans la foi, du Crucifié/Ressuscité, après une première réaction de doute.
Saint Luc ajoute davantage de détails, comme on le lit dans le passage de ce dimanche. Cela est probablement dû au fait qu’il s’adresse à des chrétiens de culture grecque, formés par les grandes traditions philosophiques. Dans la pensée grecque, l’être humain est composé d’un corps et d’une âme, distincts et séparés. Dans la tradition biblique, le corps désigne la totalité et l’unité de la personne. Jésus aurait pu dire : je suis un corps animé d’esprit; mais il n’aurait pas dit j’ai un corps et une âme. Dans le récit que nous lisons aujourd’hui, Luc insiste auprès de ses lecteurs grecs pour dire que le Ressuscité est la même personne que Jésus qui a été crucifié, et qu’il n’est pas la réanimation d’un cadavre. Le Christ ressuscité, c’est le Fils de Dieu qui s’est fait chair, qui a fait entendre les mots de Dieu, qui a révélé la tendresse et la miséricorde de Dieu, qui est descendu dans les profondeurs de la mort comme les autres humains; tout cela grâce à son corps.
On peut oser dire, avec le père Bernard Poupard, que « dans la résurrection du Christ en sa chair humaine, il y a un cœur humain qui bat en Dieu » (La face humaine de Dieu, p. 148), parce que l’amour de Dieu a fait sa demeure dans le cœur humain de Jésus.
Yves Guillemette, ptre
Pensée de la journée :
Chaque récit de manifestation du Ressuscité nous aide
à comprendre que Jésus vient inaugurer sa nouvelle présence invisible
dans le geste du pain rompu et dans l’amour fraternel vécu en mémoire de Lui.
Pensée de la semaine :
La présence vivante du Ressuscité va perdurer dans les communautés,
quand la lecture des Écritures brûlera les cœurs et quand le pain y sera partagé
(cf. Bernard Poupard, La face humaine de Dieu, p. 143).