Feuillet du 10 juin 2018
Dimanche – 10 juin 2018 année (B). 10e dimanche du temps ordinaire
LAMPE DU SANCTUAIRE du 10 juin : Gaby Breton
INTENTIONS DE PRIÈRE
NOS DÉFUNTS
Dimanche 10 juin :
9 h : Feu Gérard Davignon – famille Maher
Dimanche 17 juin :
9 h :Feu Roger Roberge – sa famille
EN SEMAINE
NOS DÉFUNTS
Mercredi 13 juin :
19 h : Feu Philippe Charrois et Feu Marie-Jeanne Bossé – Carole Charrois
ÉVÈNEMENTS À CÉLÉBRER
RENCONTRES:C
Chevaliers de Colomb de Colomb – chevaliers des Colomb
– Réunion de l’éxécutif et assemblée générale élective, lundi 11 juin à 19h00 et mardi 12 juin,
–Réunion de district( à déterminer), mardi 12 juin à 19h30
Lieu : Centre multifonctionnel
Dimanche 17 juin : la fête des pères sera soulignée.
RENCONTRE PASTORALE
Mardi 19juin 2018 à 19h00
– Participants invités et attendus : membres engagés des équipes
Pastorales ainsi que 1 ou 2 délégué(s) de la fabrique.
– Ordre du jour :
-Activités pastorales en période de vacances
– Programmation pastorale et calendrier d’activités pour la prochaine année pastorale
NEUVAINE À NOTRE-DAME DU PERPÉTUEL-SECOURS
Depuis 1932, la neuvaine à Notre-Dame du Perpétuel Secours se vit encore cette année. Un moment privilégié d’intériorisation et de piété qui s’inscrit dans les fondements de notre foi. Une tradition qui se perpétue.
(Prière mariale, dizaine de chapelet, litanies, supplique, messe et prédication.)
Neuf mardis du 24 avril au 19 juin 2018, de 18 h 45 à 19 h 45 à l’église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours, 905, rue de l’Ontario, Sherbrooke.
Déjeuner-causerie
Venez partager et nourrir votre foi avec les Amis de Saint-Benoît-du-Lac de l’Estrie
Date : 11 juin 2018
Déjeuner et causerie : 9 h
Thème : La parabole de la perle
Personne invitée : Mme Carole Pinard
Endroit : 680, rue Bowen Sud Sherbrooke
Les Amis vous souhaitent une cordiale bienvenue!
Information : 819.823.6981
PAROLES DE DIEU DE CE DIMANCHE
1ère Lect. : Gn 3,9-15:
« J’ai entendu ta voix dans le jardin, j’ai pris peu parce que je suis nu, et je me suis caché.»
Psaume 129(130) : « Près du Seigneur est l’amour, près de lui abonde le rachat.»
2e Lect : 2 Cor 4,13-5,1
« L’Écriture dit : J’ai cru, c’est pourquoi j’ai parlé. Et nous aussi, qui avons le même esprit de foi, nous croyons, c’est pourquoi nous parlons.»
Évangile : Mc 3,20-35
« Les gens de chez lui affirmaient : «il a perdu la tête. Les scribes quant à eux, disaient : Il est possédé par Béelzeboul ; c’est par le chef des démons qu’il expulse les démons.» Jésus leur dit en parabole : «Comment Satan peut-il expulser Satan ? Si un royaume est divisé contre lui-même, ce royaume ne peut pas tenir.»
Jésus et son combat
Tout va très vite dans l’Évangile de Marc. Dès le chapitre 1, Jésus est lancé dans sa carrière et c’est le succès immédiat, total : les foules sont fascinées par sa puissance de guérisseur et son pouvoir sur les démons qui fuient à sa parole. Mais, dès le chapitre 2, Jésus pose des gestes qui compromettent sa carrière en se mettant à dos les personnes les plus importantes de sa société : les pharisiens, les prêtres et la famille! Il prétend pouvoir pardonner les péchés (2,5). Blasphème! déclarent les scribes! Il choque en fréquentant les gens de mauvaise réputation (2,16) et en ayant un style de vie à l’opposé du grand prophète Jean le baptiseur (2,18). Mais le pire, c’est son attitude face au sabbat, institution sacrée en Israël : il ose poser des gestes interdits en ce jour de repos total (2,23; 3,5) et même déclarer que le Fils de l’homme est maître du sabbat! Pas étonnant que dès le début de sa carrière, on complote sa mort (3,6).
Un long et dangereux combat
Mais justement, Jésus n’est pas un jeune rabbin ambitieux qui cherche à monter au sommet de l’échelle sociale! Il est celui en qui la puissance de Dieu se manifeste comme jamais auparavant. Jean-Baptiste d’ailleurs l’avait présenté comme le plus fort (1,7). Investi de la puissance de l’Esprit, non seulement Jésus annonce le règne de Dieu, mais il est celui à travers qui ce règne commence à s’établir sur terre. Non pas par la force militaire ou politique, comme l’attendaient plusieurs, mais en touchant les cœurs, en les guérissant de la violence, de l’orgueil, de l’hypocrisie et du mensonge.
Loin de faire l’unanimité, Jésus suscite une opposition féroce. D’une part, les pharisiens se sentent menacés dans leur pouvoir, eux qui dominaient les consciences des croyants juifs. D’autre part, sa famille craint de subir les conséquences du conflit que les gestes et les paroles de Jésus suscitent avec les autorités juives. Elle décide donc d’aller le chercher pour le ramener dans son atelier de Nazareth. Et, plus dangereux encore, des scribes venus de la capitale, Jérusalem, le déclarent possédé du diable.
Que fait Jésus devant toute cette opposition? Il n’insulte pas ceux qui s’opposent à lui. Il ne rompt pas le dialogue. Il essaie de leur faire découvrir la nouveauté et la beauté de son message. Il leur dit que face à lui, Satan et les forces du mal ont perdu le combat. L’humanité sera restaurée dans sa relation première avec son Dieu et son créateur.
Le combat se poursuit
Aujourd’hui encore, le combat continue. L’ambition, la soif du pouvoir, l’exclusion, le chacun-pour-soi, le matérialisme habitent les cœurs, orientent les décisions, bloquent la croissance du règne de Dieu. Quand nous sommes pris dans le même combat que Jésus, il ne faut jamais oublier deux choses. Premièrement, la victoire est acquise, le Mal a été à jamais vaincu dans la mort et la résurrection du Christ. Deuxièmement, comme Jésus, il faut risquer la main tendue, le dialogue patient.
Georges Madore
Pensée de la journée :
Prions l’Esprit de nous ouvrir le cœur entièrement au Christ et à son mystère.
Pensée de la semaine :
Devant l’opposition et la résistance, il nous faut croire
que l’amour est la véritable force qui sauve le monde et le guérit.