Feuillet du 11 mars 2018

4e dimanche du Carême :  11 mars 2018 ANNÉE (B)

LAMPE DU SANCTUAIRE  du 11 mars : Thérèse Brochu Boucher

INTENTIONS DE PRIÈRE

 NOS DÉFUNTS

Dimanche 11 mars : 4e dimanche du Carême

9 h : Feu Michel Demers – Manon et Denis Demers

10 h 30 : Baptême de Mathis Pérusse né le 4 décembre 2016,

Fils de Annie Pérusse

Dimanche 18 mars : 5e dimanche du Carême

9 h : Feu Léo Demers – parents et amis

EN SEMAINE 

Mercredi 14 mars :

18 h 30 : Feu Édouard Pinard – parents et amis.

 

ÉVÈNEMENTS  À CÉLÉBRER

17 mars à 18 h au Centre multifonctionnel

Souper spaghetti et soirée dansante avec orchestre

Billets en vente auprès des Chevaliers de Colomb et

Michel Lessard

 

Programme de formation de base : en route vers une reconnaissance diocésaine

Titre du cours : Connaissance de la dynamique des personnes

Description : Au cours de cette journée de formation, M. Louis-Charles Lavoie aura le souci de bien faire comprendre les différentes étapes du développement psycho-religieux et spirituel des personnes. À la fin du cours, les participants et participantes pourront mieux comprendre les bases de l’intervention pastorale et seront davantage outillés afin d’intervenir, de façon plus adéquate, auprès des personnes qui fréquentent des activités en paroisse.

 Personne-ressource : Louis-Charles Lavoie

Date : 21 mars 2018

Heures : 9 h 30 à 15 h 30

Lieu : Missionnaires de Mariannhill

          2075, chemin de Sainte-Catherine, Sherbrooke

Coût : 25 $ (repas inclus)

Inscription avant le 16 mars 2018 :

Sylvie Dubuc, 819 563-9934, poste 408

[email protected]

25 mars à 9 h : Rassemblement des jeunes de la catéchèse en préparation aux sacrements du premier pardon et première communion (fin de parcours).  Une invitation particulière aux parents et leurs enfants du parcours terminé l’an passé.

 

ENSEMBLE POUR LA PAIX

 En ce carême 2018, Développement et Paix, organisme de solidarité internationale créé par les évêques catholiques canadiens, nous invite à une réflexion et à un engagement pour la PAIX. Grâce aux dons recueillis pendant le carême, Développement et Paix appuie 170 organismes à travers le monde.

Pour plus d’informations : vous pouvez prendre la documentation disponible aux portes de l’église ou encore communiquer avec Ghislaine Beaulieu, [email protected]. ou au 819 563-9187.

 

DIMANCHE DE LA SOLIDARITÉ

La collecte du Dimanche de la solidarité sera célébrée dans toutes les paroisses du Canada dimanche prochain, le 18 mars. C’est à ce moment qu’aura lieu la collecte du Carême de partage de Développement et Paix. Nous ferons alors appel à votre générosité afin d’appuyer nos sœurs et nos frères du Sud qui luttent chaque jour pour la paix, la dignité humaine et la justice sociale.    

Merci pour votre soutien.

 

Un signe de vie

Dans les années 50 nous découvrions l’univers des psaumes. La Bible de Jérusalem en avait assuré la traduction mais ce qui les rendait davantage fascinants, plusieurs musiciens de renom s’étaient mis à la tâche de concevoir des mélodies et des psalmodies pour les chanter. Les psaumes sont d’abord des chants. L’un deux, le père Joseph Gélineau avait mis en musique sur un mode oriental le beau et tragique psaume 136 qui prolonge le texte du Livre des chroniques racontant le retour d’exil du peuple hébreu.

Je me souviens encore de la mélopée accompagnée à la cithare : Au bord des fleuves de Babylone nous étions assis et nous pleurions nous souvenant de Sion. Aux peupliers d’alentour nous avions pendu nos harpes… Ils étaient devenus muets, car comment chanter sur une terre d’exil.

Mais pourquoi ce triste chant? Pourquoi revenir sur le malheureux exil d’Israël? À cause du retour. À cause de la reprise qui s’annonce ainsi toujours possible. Même la déportation a un lendemain. En relisant le passé d’Israël, le chroniqueur dévoile à travers les méandres de l’histoire, cet inlassable appel de Dieu au retour; retour de l’infidélité à l’Alliance, de l’égarement au repentir, des ténèbres à la lumière, de la mort à la vie.

Cet épisode de l’Alliance restaurée nous donne de contempler à nouveau un Dieu toujours prêt à la reprise, fidèle en cela à sa logique de libération. Au-delà de nos infidélités si souvent répétées – comme celles d’Israël –  Dieu nous veut libres et debout, Dieu est toujours prêt à refaire Alliance.

C’est tout le sens de ce regard que l’évangile de Jean nous invite à porter vers la croix, vers le Christ élevé comme autrefois le serpent de bronze dressé par Moïse comme un signe d’espérance dans le désert de l’exil. Image paradoxale : ce qui provoque la mort, devient ce qui sauve. Au désert, le serpent faisait mourir ceux qui étaient mordus et l’image que Moïse en dresse, guérit ceux qui la regardent. Ce qui donne la mort devient signe de vie.

Quand saint Jean relit avec ses yeux de croyants, avec les yeux de celui qui pendant près de soixante ans a médité la Passion à la lumière de la résurrection, le parallèle s’impose : De même que le serpent de bronze fut élevé par Moïse dans le désert, ainsi faut-il que le Fils de l’homme soit élevé, afin que tout homme qui croit obtienne la vie éternelle…

Et ce regard à porter vers la croix est là, est toujours là.

Dieu a tant aimé le monde que la croix est devenue signe de vie.

Jacques Houle, c.s.v.

 

Pensée de la journée : 

Ces tendresses qui se font inventives tout au long de l’histoire du Salut,

l’Écriture les découvre en relisant les événements du passé,

dans la vie du peuple d’Israël.

Simon Faivre

Pensée de la semaine :

 Dieu a tant aimé le monde. ..

Je suis aimé par un amour immense, dans un amour immense.

André Sève

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