Feuillet du 16 février 2020

FEUILLET PAROISSIAL

6ème dimanche ordinaire du 16 février 2020:

LAMPE DU SANCTUAIRE:  Abbé Curé

Aux intentions des malades de notre paroisse.

INTENTIONS DE MESSE POUR NOS DÉFUNTS

 

Dimanche 16 février à 9 :30

 Feu Régent Fréchette – parents et amis

Feu Maurice Ruel – Chevaliers de Colomb

Mercredi 19 février à 8 :30

Feue Pauline Courtemanche-Lachance – parents et amis

Dimanche 23 février à 9 :30

Feus Émile et Yvonne Deblois – les enfants Marie-Claire et Adrienne

Mercredi 26 février à 8 :30

Feue Huguette Cyr – parents et amis

 

ÉVÈNEMENTS À L’AGENDA DE LA PAROISSE

Report de la réunion du CPP mardi 18 février 2020. La rencontre du conseil paroissial de pastorale prévue le 6 février dernier a été reportée mardi 18 février 2020 à 19 h 00 au lieu habituel de la sacristie.

 

L’abbé Guy Boulanger nommé évêque du diocèse de Rouyn-Noranda, prêtre, chancelier et vicaire général jusqu’à ce jour de l’archidiocèse de Sherbrooke, a été nommé par le pape François pour devenir le 3e évêque du diocèse de Rouyn Noranda.

Mgr Guy Boulanger succède ainsi à Mgr Dorylas Moreau, décédé en octobre dernier.

PAROLES DE DIEU DE CE DIMANCHE

1ière lecture : Ben Sirac le Sage (15,15-20)

« La vie et la mort sont proposées aux hommes, l’une ou l’autre leur est donnée selon leur choix».

Psaume 118(119)  « Heureux ceux qui marchent suivant la loi du Seigneur».

2ième lecture :

(1 Corinthiens 2, 6-10)

« C’est bien de la sagesse du mystère de Dieu dont nous parlons devant ceux qui sont adultes dans la foi», concernant ce que Dieu a préparé pour ceux, dont il est aimé.»

 

Évangile : Matthieu(5, 17-37)

«Je ne suis pas venu abolir mais accomplir la loi des prophètes.»

 

Méditation partagée du Pasteur

JÉSUS NOUS LIBÈRE DES INJOCTIONS

DE MULTIPLES PRÉSCRIPTIONS REÇUES

Le contexte culturel et social de l’époque de Jésus paraît marqué par un antagonisme viscéral entre les êtres humains, aux comportements étranges, méchants, agressifs, criminels, dictés souvent par des instincts et désirs tyranniques, générateurs de haine, d’exclusion, de vengeance, d’injustice, de tension, de violence, de la mort. Les auteurs sacrés Ben Sirac le Sage (Si 15,15‑20), l’apôtre Paul (1 Co 2,6-10 et l’évangéliste Matthieu (Mt 5,17-35), dans leurs paroles inspirées de ce dimanche, recommandent à l’être humain de se laisser instruire et guider dans son agir par la sagesse de Dieu. Celle-ci lui confère notamment le pouvoir, la volonté, la capacité de discernement et l’habilité à opérer, en toute autonomie et selon ses besoins fondamentaux des choix pertinents et cohérents, à même de garantir ses intérêts vitaux de santé, d’intégrité physique et psychique, de sécurité personnelle et collective. «Il dépend de ton choix d’observer les commandements de Dieu et d’y rester fidèle». Le Seigneur a mis devant toi l’eau et le feu; la vie et la mort sont proposées aux hommes, l’une ou l’autre leur est donnée selon leur choix (Si 15, 15-17).

Jésus exhorte pour sa part ses disciples à exercer à bon escient ce pouvoir et cette liberté de choix face aux multiples prescriptions et injonctions de la vielle morale juive et païenne «œil pour œil, dent pour dent» (Mt 5, 38-48). Il leur enseigne plutôt un nouveau code d’éthique individuelle et sociale fondée sur l’amour, la charité, le respect de la dignité humaine, et la justice. Ainsi Il les invite à se libérer des schèmes de pensée et de jugement, de types d’émotions et des modes de rapports qui détruisent l’amour de Dieu et du prochain chez l’être humain.

Cet enseignement évangélique nouveau de Jésus interpelle tout chrétien digne de ce nom à un double plan. La parole nous invite tous, au premier plan, à accueillir Jésus dans nos cœurs et dans nos vies, de manière à nous laisser convertir et transfigurer par la puissance de son Esprit. Au deuxième plan, cette transformation de notre être intérieur et spirituel ne pourra que rejaillir positivement sur nos relations interpersonnelles, familiales collectives et ecclésiales, dans le sens d’un plus grand amour, empreint de charité et de tendresse fraternelles, de compassion et de miséricorde divines. Tous ces changements appellent par ailleurs à une conscience plus aiguë des situations de domination, d’exploitation, d’inégalité, d’injustice, perceptibles au niveau de nos structures de nos familles, organisations institutionnelles, sociales, légales et ecclésiales.

Bernard Mutombo

 

 

 

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