Feuillet du 23 octobre 2016

LAMPE DU SANCTUAIRE DU 23 octobre : Pierre et Jeannine Simard

 Aujourd’hui, il y aura une quête pour l’œuvre pontificale de la propagation de la foi.

La contribution volontaire annuelle.

Comme l’an passé, au mois d’octobre, les paroissiens et les paroissiennes de Saint-Stanislas  seront sollicités, par courrier, pour la contribution volontaire annuelle.

Nous faisons appel particulièrement aux personnes  qui  ne participent pas  régulièrement aux célébrations,  mais qui souhaitent conserver leur paroisse. Car il est bien évident que si les citoyens ne veulent plus  subvenir aux besoins matériels de la paroisse, nous devrons fermer les lieux.

Votre contribution aide la paroisse à vous offrir, à chaque semaine, des célébrations eucharistiques, à payer les factures, à entretenir les édifices et le terrain.

Merci de votre contribution.

Le conseil de fabrique.

  

OFFICES DE LA SEMAINE

 Dimanche 23 octobre : 30e dimanche du temps ordinaire

9 h : Feu Yves Courchesne – Solange et Gilles Skilling

Feu Laurent Simard – Pierre et Jeannine Simard

Jeudi 27 octobre : temps ordinaire

8 h : Feu Raoul Leroux – Adrienne et Marie-Claire Deblois

Dimanche 30 octobre : 31e dimanche du temps ordinaire

9 h : Feu Lauréat Blais – Adrienne Deblois

Aujourd’hui, à l’occasion du Dimanche missionnaire mondial, avec tous les catholiques du monde entier, nous sommes appelés à offrir nos prières et notre généreux soutien financier, grâce à la Propagation de la foi, pour la mission mondiale de Jésus.  Vos dons pour le Dimanche missionnaire aident :

– les personnes dans les villages lointains et les villes, grâce au témoignage et au travail des missionnaires et des prêtres locaux,

– les enfants, les personnes âgées, les réfugiés, les malades et les orphelins, grâce au service des religieux et religieuses.

De plus vos dons :

– permettent d’apporter l’Évangile aux plus pauvres de notre famille humaine,

– permettent aux catéchistes de proclamer le message d’espoir et de paix que seul le Christ peut nous donner.

Aujourd’hui, veuillez offrir votre prière pour le travail de l’Église dans les missions, les iles du Pacifique, l’Amérique latine, l’Afrique et l’Asie.  Et aujourd’hui, soyez le plus généreux possible pour le Dimanche missionnaire mondial.

 

Journée de ressourcement

La sacramentalité de la vie humaine
honorée et célébrée par les sacrements

Depuis quelques années, la question de l’accueil en Église est au cœur de nombreuses discussions. Comment faire en sorte que notre accueil donne un nouveau souffle de Vie aux personnes qui adressent à l’Église une demande sacramentelle?

Objectifs de la journée :

ü S’ouvrir au « déjà-là » du salut de Dieu dans sa vie et dans    l’expérience quotidienne des personnes que l’on accompagne;

ü Découvrir comment les sept sacrements de l’Église célèbrent le Mystère         pascal;

ü Explorer ce que signifie le terme « sacramentalité de la vie     humaine ».

Personne-ressource : Yves Guérette, prêtre

Date et heures : 2 novembre 2016, de 9 h à 15 h 30

Lieu : Centre communautaire Richard Gingras de Saint-Élie
4503, chemin Saint-Roch Nord, Sherbrooke

Le film documentaire  M et le 3ème secret  sera projeté le mardi 25 octobre à l’église Saint-Joseph de Valcourt au 800, Saint-Joseph de Valcourt. Il s’agit d’une enquête inédite menée aux quatre coins du monde par le réalisateur français Pierre Barnérias, pour découvrir les multiples visages de la Vierge Marie ainsi que le fameux troisième secret de Fatima. Ce film, déjà  quatrième au Box Office de France, a été qualifié par Mgr Léonard (Belgique) de « film bouleversant ». À voir absolument !

18 h 00 : Chapelet

18 h 30 : Chants religieux avec le groupe vocal familial

« Les Messagères de Notre-Dame »

19 h 00 : projection du film (durée : environ 2 heures) suivie d’un échange questions/réponses avec le promoteur du film au Canada

ENTRÉE LIBRE, contribution volontaire. Bienvenue à tous !

Informations : 450 532-3237 / www.filmmarial.jeminforme.org

 

 La parabole du miroir

La lecture de l’évangile de ce dimanche m’a remis en mémoire une expérience de partage vécue avec un groupe de jeunes, membres d’un comité de liturgie étudiant. Pour nous aider à nous approprier cette histoire du pharisien et du publicain, je leur avais demandé d’imaginer un mime qui la traduirait par des attitudes et des gestes. L’exercice n’est pas sans intérêt, puisqu’il oblige à ne retenir que l’essentiel. Et l’on se mit au travail. Le résultat impressionna au point que décision fut prise de l’offrir à l’assemblée pour accompagner la proclamation de l’évangile.

Deux jeunes se chargèrent du mime. L’un, prostré, ce qui allait de soi, évoquait le publicain. Il priait humblement les mains tournées vers le ciel. L’autre, c’était là la trouvaille, avait un miroir dans les mains. Il priait devant son image.

Pourtant les deux prières avaient bien commencé : Mon Dieu… Chacun s’était placé devant Dieu, du moins en principe. Mais le pharisien dérape. Le je prend toute la place. Sa prière devient un discours. Je jeûne, je fais l’aumône, je …, je … Ses yeux se portent sur lui et non plus sur Dieu. Il se contemple et se gonfle d’orgueil. Il a déjà sa récompense. Il prie devant un miroir.

La prière du publicain est un cri, une supplication :  Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis. Ici le je est bien modeste. L’un s’était drapé dans ses mérites et ses vertus, l’autre s’était tout simplement tourné vers la bonté de Dieu.

C’est ainsi que la prière a ce pouvoir d’enfermer ou d’ouvrir. Toute modeste qu’elle soit, la parabole n’est pas sans inviter le pharisien qui se cache peut-être en nous, à faire quelques pas en arrière pour venir se placer à côté du publicain et à remettre le miroir dans le sac. C’est là que la grâce et le salut se donnent à comprendre. Ils sont de l’ordre du don, comme la foi. Ça, le publicain l’avait bien compris.

Pourtant il n’avait rien d’un pauvre. C’est un collecteur d’impôts qui avait lui aussi tout ce qu’il fallait pour se pavaner au temple et réclamer son dû. Mais comme Zachée, il se sait délinquant. Comme lui, il se fait discret en gardant le cœur largement ouvert. Comme lui, il voit le salut entrer dans sa maison. Et Jésus de conclure : Quand ce dernier rentra chez lui, c’est lui qui était devenu juste.

Au-delà du caractère polémique de la parabole, Luc nous offre une admirable catéchèse. On assiste comme à une reprise de la leçon de Marie qui avait su reconnaître que c’est le Seigneur qui fait en elle des merveilles. Elle aussi savait prier devant son Seigneur.

Jacques Houle, c.s.v.

 Pensée de la journée :
Quel retournement. La parabole du pharisien et du publicain s’ouvre sur un homme qui fait beaucoup, qui est sûr de lui et qui croit se justifier, elle se ferme sur un homme sûr de Dieu et qui est justifié parce qu’il a su dire : Prends pitié.
 André Sève

Pensée de la semaine :
Nous devons être humbles dans la pratique de notre foi, nous sentir solidaires de tous ceux qui n’entrent pas dans nos églises, qui restent sur les places, ceux que nous rencontrons dans le travail, les loisirs, dans la rue. Qu’il est important pour les publicains de notre temps qu’ils ne se sentent ni jugés ni méprisés..
Simon Faivre