Feuillet du 25 novembre 2018
Dimanche 25 novembre : Le Christ, Roi de l’univers
LAMPE DU SANCTUAIRE du 25 novembre : Gaby Breton
INTENTIONS DE PRIÈRE
NOS DÉFUNTS
Dimanche 25 novembre :
9 h : Feu Suzanne Dorval Blais – Albert Blais
Mercredi 28 novembre :
8 h 30 : Feu Léo Demers – ses filles
Dimanche 2 décembre :
9 h : Feu Yvan Blais – parents et amis
ÉVÈNEMENTS À CÉLÉBRER
1- Brunch des Chevaliers de Colomb le dimanche 2 décembre 2018 de 9 h à 11 h, au centre multifonctionnel.
2. RAPPEL AUX PARENTS : Inscription des enfants à la Chorale
Madame Caroline Pépin Coulombe, responsable de la Chorale des enfants de notre paroisse, rappelle aux parents qu’il y a encore de la place pour faire inscrire leurs enfants et invite ceux qui sont intéressés à la contacter rapide-ment au 819 565-1514 ou [email protected]
Les pratiques pour la messe de Noël du samedi 24 décembre à 16h00, chan-tée par les enfants, commencent dès ce dimanche 25 novembre.
3. Horaire des Messes de Noël
Au cours de sa réunion du mercredi 14 novembre dernier, le Conseil paroissial de pastorale a levé l’option de 2 messes de Noël le samedi et 1 messe le dimanche.
-Samedi 24 décembre 2018 à 16h00, avec Crèche vivante et chantée par la Chorale des enfants
-Samedi 24 décembre 2018 à 20h00: pour bien d’autres paroissiens et paroissiennes adultes qui le désirent.
-Dimanche 25 décembre 2018 à 10h00, exceptionnellement, suite aux longues veillées.
-Quant au Nouvel An : la messe d’action de grâces à 9h00, comme le dimanche.
4. Dimanche 2 décembre 2018 : début de l’Avent, temps fort de la prépa-ration à la fête de la Nativité de Notre Seigneur Jésus-Christ. Thème : Seigneur, que devons-nous faire ?
PAROLES DE DIEU DE CE DIMANCHE
1ère lect.: Daniel, (7,13-14)
Je voyais venir, avec les nuées du ciel, comme un Fils de l’homme… Et Il lui fut donné domination, gloire et royauté; tous les peuples, toutes les nations et les gens de toutes langues le servirent.
Psaume : 92 (93)
Le Seigneur est Roi; il s’est vêtu de magnificence
2e lect. Apocalypse (1,5-8)
A Lui (Jésus- Christ), le prince des rois de la terre,), qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang, qui a fait de nous un royaume et des prêtres pour les siècles des siècles, Amen.
Évangile : Jean (18,33-37)
Pilate appela Jésus et lui dit : Es-tu le roi des Juifs? Jésus lui demanda : Dis-tu cela de toi même, ou bien s d’autres te l’ont dit à mon sujet? Jésus déclara par la suite : ma royauté n’est pas de ce monde.
Pas de ce monde?
Ma royauté n’est pas de ce monde … déclare solennellement Jésus devant Pilate. Alors tu es roi? C’est toi qui dis que je suis roi. Ce bref dialogue soulève à la fois l’ambivalence et en même temps l’originalité de ce qui constitue la clé de voûte de la prédication de Jésus.
Le règne, le royaume, la royauté constitue un thème récurrent dans les évangiles. Les trois termes s’y retrouvent sous pas moins de quatre-vingt-deux mentions explicites. Par ailleurs, il faut reconnaître qu’il s’agit d’un vocabulaire équivoque sinon dépassé dans un monde qui, comme le nôtre, se voudrait démocratique.
On peut à bon droit penser qu’aujourd’hui Jésus aurait davantage parlé de libération et de fraternité universelle. Mais en son temps, il y a vingt siècles, le mot royaume a une puissance évocatrice exceptionnelle tout en étant porteuse d’ambiguïtés politiques. Le procès fait à Jésus en témoigne. Il faut par ailleurs se rappeler que la Palestine est alors un pays occupé et que les
nationalismes sont exacerbés. On est à la recherche de messies libérateurs qui restaureront la royauté. Les pharisiens, les sadducéens ont chacun leur modèle parce qu’ils ont des approches théologiques différentes. Pour les zélotes, les terroristes de l’époque, c’est une question de guerre et de pouvoir. Jean-Baptiste, de son côté regarde vers la fin des temps quand le monde ancien aura disparu faisant place à un monde nouveau.
C’est dans ce contexte bouillonnant que Jésus annonce de manière originale que le règne de Dieu est tout proche. C’est le cœur de sa prédication : Le règne de Dieu est tout proche, convertissez-vous et croyez à la bonne nouvelle (Mc 1,15). Pouvait-on alors prendre la juste mesure de son message? Pilate s’interroge à juste titre et il n’est pas le seul.
Par ailleurs, Jésus ne se sera pas contenté que d’annoncer une royauté, il l’inaugure. Ses miracles en sont le signe. Si c’est par le doigt de Dieu que je chasse les démons, c’est qu’alors le Royaume est arrivé pour vous (Lc 11,20). Ils sont tous à relire dans cette perspective et peut-être encore davantage les pardons sans condition qu’il accorde. C’est le bien suprême attendu.
Le règne, la royauté, le royaume sont là présents à travers la personne de Jésus, mais pas encore dans toute leur plénitude. C’est une réalité encore à venir. Elle est là cachée mais déjà à l’œuvre comme le levain dans la pâte ou comme la petite graine de moutarde appelée à grandir jusqu’à abriter les oiseaux.
Ma royauté n’est pas de ce monde … Vraiment ? N’est-elle pas déjà là comme un avant-goût de ce qui vient ? Quand la liberté, la tolérance, la fraternité, la solidarité cherchent partout à s’imposer de manière irréversible, quelque chose de neuf est à naître. Jésus parlait du règne de Dieu.
Jacques Houle, c.s.v.
Pensée de la journée :
Ce n’est qu’enchaîné devant Pilate que Jésus accepte le titre de « roi ». Il est un roi prisonnier, sans pouvoir terrestre; roi qui veut manifester son amour à travers sa faiblesse et sa vulnérabilité; roi assoiffé de communion.
Jean Vanier
Pensée de la semaine :
« Ma royauté n’est pas de ce monde … » À travers ces simples mots, Jésus venait d’ouvrir à tous les hommes de nouvelles dimensions de leur propre existence.
Guillaume Jedrzejczak