Feuillet du 30 décembre 2018
Dimanche 30 décembre : La sainte famille de Jésus, Marie et Joseph
LAMPE DU SANCTUAIRE du 30 décembre : Régent Fréchette
INTENTIONS DE PRIÈRE
NOS DÉFUNTS
Dimanche 30 décembre :
9 h : Feu Pauline Courtemanche Lachance – parents et amis
Mardi 1 janvier 2019 :
9h : Feu Diane, Armand, Liliane Roy – Marcel Roy
Mercredi 2 janvier 2019
8h30: Feu Lucille Brochu–parents et amis
Dimanche 6 janvier :
9 h : Feu Léo Demers – ses filles
ÉVÈNEMENTS À CÉLÉBRER
- Mardi 1er janvier : Jour de l’An, messe d’action de grâces à 9h00, comme dimanche.
- Vœux de Nouvel An
Au nom des membres des équipes d’animation pastorale de notre communauté paroissiale, à vous tous, chers paroissien, paroissiennes, mes meilleurs vœux de santé, d’amour et d’accueil fraternels réciproques pour la nouvelle année 2019. Soyez tous bénis et que la paix et la joie intérieures de Jésus inondent vos cœurs, au milieu de vos divers signes et gestes d’action de grâce, suscités par la bienveillante présence de Dieu dans vos familles.
- 3. Nous venons de nous souvenir ensemble du récit de la plus belle histoire de la Nativité de Jésus et de vivre aussi l’expérience extraordinaire de la rencontre de ce Fils de Dieu avec notre condition humaine fragile pour la restaurer et réconforter en chacun de nous tous notre dignité d’enfants de Dieu. Durant ce temps de Noël, puissions- nous continuer de marcher sous le signe de la lumière, l’étoile du Nouveau-Né qui a guidé et soutenu dans l’espérance les pas des Mages en route vers Bethléem !
Exhortation de votre pasteur
PAROLES DE DIEU DE CE DIMANCHE
1ère lect : Samuel (1,20-22, 24-28)
C’est pour obtenir cet enfant que je prie et le Seigneur me l’a accordé en réponse à ma demande. À mon tour, je le donne au Seigneur pour qu’il en dispose.
Psaume : 83 (84) Heureux les habitants de ta maison, Seigneur !
2e lect:1ère Lettre de Saint Jean (3, 1-2, 21-24)
Nous aimer les uns les autres comme il nous l’a commandé. Celui qui garde son commandement demeure en Dieu, et Dieu en lui.
Évangile : (Luc 2, 41-52)
En le voyant au temple, ses parents furent frappés d’étonnement et sa mère lui dit : mon enfant, pourquoi nous as-tu fais cela ? Vois comme ton père et moi, nous avons souffert en te cherchant.
Ma famille? La Sainte Famille!
Les responsables de la liturgie, au Vatican, ont fait un curieux choix pour ce dimanche. Pour nous décrire la vie de famille de Jésus, Marie et Joseph, l’évangile du jour nous raconte un pèlerinage qui a failli mal tourner. Jésus est un ado à la limite de l’enfance et de la vie adulte. Il se paie une fugue… au Temple de Jérusalem! Ses parents bouleversés peinent à comprendre ses motivations. Fin du récit, et la vie de famille continue!
Quand on y pense, ce choix de texte rejoint notre vécu familial. Le mot famille ne s’arrime pas tellement bien avec perfection. Encore moins avec la qualité sainte. En effet, notre famille terrestre est nécessairement pleine de contraintes, de limites et de défauts. Le Dieu infiniment parfait doit se tenir bien loin de nos chicanes interminables. Nos manques flagrants de charité pour les autres membres de notre famille détonnent dans le calme qui unit la Sainte Trinité. Dieu, dans sa sainte perfection, devrait se tenir à des années-lumière de nos vies pleines d’incidents et de rebonds.
Et pourtant, Dieu tient à nos familles. Le Fils de Dieu s’est fait homme pour vrai en s’insérant dans une famille réelle. Une famille qui ne devait pas vivre toujours dans l’éclat de la perfection! Imaginez : Jésus habitait avec Marie et Joseph dans un minuscule village sans influence sur les bien-pensants de Jérusalem. À la première occasion, Jésus fugue à la faveur d’un bref séjour dans la Ville sainte. Imaginez : le père discret travaille probablement les charpentes des maisons du bas peuple. De toute évidence, il ne fait pas partie des savants commentateurs de la Loi juive. Pas le temps! Et Marie assure l’ordinaire avec les moyens du bord. En se demandant quel est le sens de tout cela. Mais voilà, un tel amalgame plaisait au cœur de Dieu. En devenant membre d’une famille si modeste, Dieu s’affirmait en Jésus proche de toute l’humanité. Ce que bien des gens de notre époque ne sont pas capables de croire ni d’accepter…
En cette époque où la société refuse de nous fournir des modèles de référence, la Sainte Famille met en scène la grande merveille de notre adoption par Dieu. Le désir de Dieu, c’est de nous inclure dans sa famille divine. Il donne en exemple de cette volonté l’unité profonde d’une mère qui enfante mystérieusement, d’un père adoptif large d’esprit, d’un rejeton qui met la parenté sens dessus dessous avec ses discours et ses exploits… Voilà qui devrait nous rassurer sur la valeur de notre propre famille. Dans sa diversité, elle peut se laisser gagner par la sainteté! Elle peut vivre le plus grand commandement, l’amour de Dieu et du prochain. La deuxième lecture le formule de manière bien concrète : « Voici son commandement : mettre notre foi dans le nom de son Fils Jésus Christ, et nous aimer les uns les autres comme il nous l’a commandé ». Avec des résultats étonnants au fil du temps, résultats que chante le psaume de ce dimanche : « Heureux les humains dont tu es la force : des chemins s’ouvrent dans leur cœur! »
Alain Faucher, prêtre
Pensée de la journée :
Élever des enfants n’a jamais été facile, peu importe l’époque et la culture. Parfois, la seule chose que des parents peuvent faire, comme Marie et Joseph, c’est d’accueillir le mystère dans l’espérance.
Alain Faucher, prêtre
Pensée de la semaine :
La sainteté de Dieu prend corps dans les réalités humaines les plus ordinaires. Y compris dans nos familles!
Alain Faucher, prêtre