Feuillet du 10 septembre 2017
LAMPE DU SANCTUAIRE DU 10 septembre : Gaby Breton
OFFICES DE LA SEMAINE
Dimanche 10 septembre : 23e dimanche du temps ordinaire
9 h : Feu Léon Desrochers et Albina Demers – Manon
Feu Lorenzo Dubé – parents et amis
Dimanche 17 septembre : 24e dimanche du temps ordinaire
9 h : Feu Pierre Magnan – Albert Blais
Feu Maurice Ruel – un paroissien
Pour souligner le 100e anniversaire de reconstruction de l’église Sacré-Cœur
Robert Lebel en Concert-bénéfice
accompagné d’un « Chœur de Jeunes et de Jeunes de Cœur » de Stanstead
Samedi 23 septembre 2017 à 19 h 30
Église Sacré-Cœur, 645 rue Dufferin, Stanstead, J0B 3E4
Billets en vente : 20 $ adulte / 10 $ jeune (6 à 16 ans)
STANSTEAD : Anne-Marie Friperie, 703 rue Dufferin, 819 876-2728
COATICOOK : Accent Chaussures, 79 rue Child, 819 849-0885
Au bureau : 819 876-2481 / Thérèse : 819 876-5899
Madeleine : 819 876-5161 / Diane : 819 849-7398
Pèlerinage Notre-Dame-Du-Cap
Le 20 septembre 2017
La Vie Montante fête ses 45 ans !
Programme de la journée :
7 h 00 : Départ à l’église Saint-Charles-Garnier au 3710, rue Charles-Hamel, Sherbrooke
9 h 00 : Accueil
9 h 45 : Crypte : chants et témoignages
11 h 15 : Messe à la Basilique
13 h 30 : Concert de Robert Lebel
15 h 30 : Retour à Sherbrooke
Prix pour l’autobus : 45 $
Réservation : 819.823.6981 ou 819.563.5680
Un dû…
Il existe en France un délit bien particulier, la non assistance à une personne en danger. Si le code pénal canadien ne le reconnaît pas comme tel, à moins d’un engagement antérieur comme dans le cas d’un médecin, ce qu’on appelle la loi du bon samaritain a tout de même sa place. Au Québec on doit porter secours en appelant les services d’urgence et en donnant les premiers soins. Mais peu importe son mode d’application, la règle d’assistance a le mérite de nous faire entrer dans l’univers des valeurs évangéliques où prendre soin de son frère est non pas un devoir mais un dû.
Voilà qui peut nous fournir une clé de lecture pour cette page d’évangile consacrée à la correction fraternelle. Si ton frère a commis un péché contre toi, va lui faire des reproches seul à seul... À prime abord Jésus pourrait sembler préoccupé de rectitude morale, mais la perspective de ses propos s’élargit quand on relit cet extrait dans son contexte.
Dans les versets qui précèdent, Jésus vient tout juste d’évoquer la brebis égarée, celle-là même qui justifie l’abandon des quatre-vingt-dix-neuf autres. Quant au passage qui nous est proposé il se conclut sur la réelle présence de Jésus au milieu des frères et sœurs réunis en son nom. En effet, quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux.
Certes il ne faut pas gommer la préoccupation de Jésus pour la correction fraternelle mais ses paroles invitent nos regards à se tourner vers ce que nos frères protestants appellent le sacrement du frère. Frères et sœurs réunis constituent le cœur de la communauté. Ils donnent à la présence du Christ d’advenir. Ils sont donc précieux au point qu’aucun ne doit se perdre. C’est alors que prendre soin de son frère, de sa sœur, particulièrement des plus fragiles comme ceux qui s’égarent, est plus qu’un devoir.
Le prophète Ézéchiel avait ouvert la voie. Il entend le Seigneur faire de lui un guetteur qui prend soin de sa maison. Il devient en quelque sorte un donneur d’alerte, un prophète qui a le courage d’élever la voix quand la santé de son peuple est en danger. Il y va de son avenir. Lui aussi se voit confier la mission de prendre soin.
Prendre soin de ses frères: un devoir, un dû. C’était vrai au temps d’Ézéchiel comme ce l’est pour Jésus et l’est encore aujourd’hui pour ceux et celles qui se réclament de ses disciples. Vrai pour l’Église, vrai pour une communauté même modeste, vrai pour la société. Elle aussi en a grand besoin. Le guetteur, celui qui prend soin, celui qui accompagne, celui qui corrige, celui qui délie, celui qui garde l’unité, celui qui donne à la présence d’advenir, accomplit bien plus que son devoir d’assistance.
Jacques Houle, c.s.v.
Pensée de la journée :
Être charitable, ce n’est pas seulement donner, c’est avoir été cet être blessé de la blessure de l’autre. C’est aussi unir toutes mes énergies aux siennes pour guérir ensemble de son mal devenu le mien.
Abbé Pierre
Pensée de la semaine :
Je crois que les chrétiens ont une responsabilité particulière quant à la portée de la réconciliation dans le monde. Car le thème par excellence du christianisme, c’est vraiment le mystère du pardon. Jésus y revient sans cesse.
Émile Shoufani