Feuillet du 21 janvier 2018
3e dimanche du temps ordinaire : 21 JANVIER 2018 ANNÉE (B)
LAMPE DU SANCTUAIRE du 21 janvier : Gaby Breton
INTENTIONS DE PRIÈRE
NOS DÉFUNTS
Dimanche 21 janvier
9 h : Feu parents défunts Huppé et Bilodeau – Nicole et Irénée Bilodeau
Dimanche 28 janvier : 4e dimanche du temps ordinaire année (B)
9 h : Feu Jonathan Belley – parents et amis
NOS MALADES
Jules Cadorette
EN SEMAINE
Mercredi 24 janvier : Saint François De Sales
18 h 30 : Feu Adélard Vachon – parents et amis.
PAROLES DE DIEU DE CE JOUR
1ère lecture : Jonas, 3, 1-5, 10 : « Lève-toi, va à Ninive, la grande ville païenne, proclame le message que je te donne sur elle.» …Les gens de Ninive, tous, du plus grand au plus petit, se vêtirent de toile à sac et se détournaient de leur conduite mauvaise.»
Psaume 24(25) : « Seigneur, enseigne-moi tes chemins.»
2e lecture : 1 Cor 7, 29-31 : « Je dois vous le dire: le temps est limité»
A quelle fin disposons-nous du temps limité qui nous est accordé par le Seigneur?
Évangile : Mc 1, 14-20 : « Les temps sont accomplis : le règne de Dieu est tout proche. Convertissez-vous et croyez à l’évangile. Venez à ma suite.»
ÉVÈNEMENT À CÉLÉBRER
Célébration de prière pour l’unité chrétienne
SELON LE DÉROULEMENT PROPOSÉ PAR DES ÉGLISES DES CARAÏBES
THÈME :
Nous réconcilier. L’amour du Christ nous y presse (2 Co 5, 14-20)
COPRÉSIDENTS : Révérende Linda Buchanan, pasteure
Monsieur Patrice Grégoire, diacre permanent
ENDROIT : Église unie du Canada de Lennoxville
au coin des rues Queen et Church
DATE : DIMANCHE 21 JANVIER 2018
HEURE : 14 h, suivi d’un petit goûter de partage
Point d’interpellation :
L’UNITÉ CHRÉTIENNE DANS NOS FAMILLES A L’ÉPREUVE DES DISPARITES RELIGIEUSES DE LEURS MEMBRES.
À LA LUMIÈRE DE LA PAROLE DE CE DIMANCHE
N’avez-vous pas compris?
Les pages d’Écriture qui nous sont proposées aujourd’hui sont hautes en couleur. D’un côté il y a ce récit nous relatant un épisode de la vie de Jonas. Ce pauvre Jonas parti sans grande conviction convertir les habitants de la ville de Ninive. L’évangile pour sa part propose deux choses : une petite formule qui ramasse l’essentiel de la prédication de Jésus et un bref récit nous racontant la cueillette des premiers disciples. Enfin il ne faut pas oublier saint Paul qui, à l’entendre, est bien convaincu que la fin des temps est pour ce soir! Mais le tout n’est pas sans fil conducteur.
Il y a d’abord Jonas. Son aventure nous est racontée dans un texte datant vraisemblablement du Ve siècle avant Jésus Christ. Il nous invite à retenir qu’un prophète osa parler de conversion urgente à une ville corrompue et que cette ville fut attentive au message. Qui plus est, elle opère contre toute attente la conversion demandée.
Or, cinq siècles plus tard, lorsque Jésus prêche, il tient le même langage. Toute sa prédication d’ailleurs, a très tôt été condensée dans une formule retrouvée fréquemment dans les évangiles : Les temps sont accomplis, le règne de Dieu est tout proche, convertissez-vous et croyez à la Bonne Nouvelle!
Autre élément intéressant, la suite de l’évangile nous présente Jésus en train de recruter des disciples pour continuer la tâche afin que son appel se répande à la grandeur du monde.
Ainsi, au temps de Jonas, c’est-à-dire, en remontant loin dans le temps, on parlait déjà de conversion. Jésus en a parlé lui aussi, comme d’une urgence. C’est pourquoi très tôt il a cherché des disciples et les a formés pour prendre le relais et relever le défi de la conversion.
Car il s’agit bien d’un défi. Parler de conversion, c’est parler de retournement, de retrouver l’essentiel, de changer nos regards et nos façons de faire. Mais ça fait peur, ça agace, ça dérange. Parler de conversion n’a pas bonne presse. Il suffit de penser aux climato sceptiques ou à la curie grognarde qui supporte mal un pape qui ne fait que mettre en place ce que les cardinaux avaient demandé au futur évêque de Rome lors du conclave. Pour se laisser parler de conversion, il faut savoir se faire humble. La conviction du vrai disciple, c’est qu’il se sait pécheur. L’orgueilleux, le suffisant, celui qui ne se croit pas comme le reste des hommes, se convertit difficilement car il ignore ses faiblesses et ses erreurs. Et pourtant il y a urgence.
Avant-hier c’était Jonas qui invitait à la conversion. Hier c’était Jésus. Aujourd’hui ils s’appellent François et tous ces courageux prophètes qui portent le souci de l’humanité. Fais Seigneur que nous ne restions pas sourds à leurs appels.
Jacques Houle, c.s.v.
Pensée de la journée
Quels seront les apôtres des Ninives du monde moderne? Ceux-là qui accepteront de sortir d’eux-mêmes et de leurs idées toutes faites sur Dieu et le prochain, pour rencontrer les autres, avec cette conviction que Dieu les a précédés et que la grâce les attend.
Simon Faivre
Pensée de la semaine :
Venez à ma suite, leur dit Jésus. Peut-être n’avons-nous pas encore bien réalisé qu’être chrétien ce n’est pas seulement dire le Credo, aller à la messe et essayer de vivre une morale : c’est suivre le Christ.
André Sève