Feuillet du 29 avril 2018

5e dimanche de Pâques : 29 avril 2018 ANNÉE (B)

LAMPE DU SANCTUAIRE du 29 avril : Daniel Noël

INTENTIONS DE PRIÈRE

NOS DÉFUNTS

Dimanche 29 avril : 5e dimanche de Pâques
9 h : Feu Françoise Courtemanche Cadorette – parents et amis

Dimanche 6 mai :
9 h : Feu Monique et Léopold Bastonnais – les enfants et petits-enfants
Feu Noël Boucher – la famille

EN SEMAINE

Mercredi 2 mai :
19 h : Feu Lauréat Blais – parents et amis

ÉVÈNEMENTS À CÉLÉBRER
Le 22 avril 2018 à 13 h : Laurie Pinard, née le 3 février 2018, fille de Mélissa Boisvert et David Pinard a célébré son Baptême. Bienvenu dans la communauté Saint-Stanislas.

Dernier brunch des Chevaliers de Colomb
6 mai de 9 h à 11 h 00

NEUVAINE À NOTRE-DAME DU PERPÉTUEL-SECOURS
Depuis 1932, la neuvaine à Notre-Dame du Perpétuel Secours se vit encore cette année. Un moment privilégié d’intériorisation et de piété qui s’inscrit dans les fondements de notre foi. Une tradition qui se perpétue.
(Prière mariale, dizaine de chapelet, litanies, supplique, messe et prédication.)
Neuf mardis du 24 avril au 19 juin 2018, de 18 h 45 à 19 h 45 à l’église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours, 905, rue de l’Ontario, Sherbrooke.

Les mercredis 25 avril et 2 mai 2018 de 19 h à 22 h à la salle Cabana au 95, rue Ozias-Leduc, en arrière de la de la Cathédrale,
Session de formation sur l’assemblée de fabrique : pour les curés, administrateurs de la paroisse.

PAROLES DE DIEU DE CE JOUR
1ère Lect. Ac 9, 26-31 : « Ils ne pouvaient pas croire que lui aussi (Paul) était un disciple du Christ. Alors Barnabé le prit avec lui et le présenta aux apôtres ; il leur raconta ce qui s’était passé sur la route, Paul avait vu le Seigneur qui lui avait parlé. »
Psaume 21 (22) : « Tu seras ma louange, Seigneur, dans la grande assemblée. »
2e Lect. 1 Jn 3, 18-24 : « Voici son commandement : avoir foi en son fils Jésus-Christ, et nous aimer les uns et les autres, non pas en paroles ni en discours, mais par des actes et en vérité. »
Évangile Jn 15, 1-8 : « Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruits. »

DON PRÉCIEUX À SAUVEGARDER POUR NOTRE ARCHIDIOCÈSE
LA FONDATION MGR-JEAN-MARIE-FORTIER

Chers paroissiens et paroissiennes,

Comme vous le savez, les dons que vous faites à votre paroisse sont indispensables au maintien d’une bonne pastorale de proximité et de lieux adéquats. Merci de demeurer généreux.

Cette année, si vous le pouvez, je vous invite à contribuer aussi à une œuvre complémentaire : la Fondation Mgr-Jean-Marie-Fortier. Cette institution qui existe depuis 37 ans est une alliée indispensable pour nos services diocésains car elle assume une part importante des salaires versés à mes collaboratrices et collaborateurs.

En 2018, la souscription de la Fondation vise un objectif de 215 000 $. Elle se tiendra du 8 au 28 avril prochain, soit après Pâques.

Quelle que soit votre offrande à la Fondation Mgr-Jean-Marie-Fortier, je vous en remercie. En soutenant cette œuvre, vous donnerez du souffle à l’Église d’ici et vous lui permettrez de mieux soutenir celles et ceux qui interviennent auprès des responsables paroissiaux.

Soyez assurés de ma prière fraternelle pour vous et pour les personnes qui vous sont chères.

Mgr Luc Cyr,
Archevêque de Sherbrooke

 

Branché…

Voilà le mois de mai qui se pointe. Enfin c’est la renaissance. Et elle est généreuse. Tout revit. Le doré des bourgeons qui éclatent et qui passe au vert tendre… Les oiseaux … Autant d’images bucoliques. Tout ce qu’il faut pour laisser Jésus nous conduire au vignoble. Et là, dans la vigne généreuse, Jésus est à nous dire qu’il est comme une vigne, qu’il est une vigne, la vraie vigne et que son Père en est même le vigneron.
Si l’image, elle aussi, est champêtre et bien jolie – surtout quand on aime un bon verre de rouge ou un petit blanc bien frais – , elle ne doit pas occulter la préoccupation de Jésus, préoccupation que Jean partage aussi. Il nous la rapporte sous forme de leçon.
En fait c’est de vie et de fécondité dont Jésus veut parler. Une vigne digne de ce nom porte du fruit. Mais pour que ceux-ci se pointent, la vie doit d’abord pouvoir circuler. Pour y arriver, plusieurs facteurs sont en cause dont le premier, de toute évidence est celui de la connexion, celui d’être branché. Et ici, l’expression prend vraiment tout son sens.
L’image de la vigne n’est pas nouvelle dans les Écritures. Les familiers de la Bible y reconnaissent tout de suite que cette vigne c’est Israël, le peuple choisi que Dieu a planté. Pour elle il s’est dépensé sans compter. Pour elle, il se passionne. Il ne faut pas s’étonner alors qu’il en attende un grand cru.
Toutefois, Jésus est devenu comme le dernier cep de cette vigne, un cep privilégié, mais qui en réalité est le premier d’un grand vignoble tout neuf qu’il rêve de voir s’étendre à la grandeur du monde. Moi, je suis la vraie vigne… Puis il ajoute, je suis la vigne, et vous les sarments…
Nous sommes les sarments. L’image est belle et forte et donne de comprendre la grâce de Pâques. Jean donne de la voir comme une sève, la sève pascale, cette sève qui déjà commence à couler au Calvaire quand l’un des bandits crucifiés avec Jésus se fait dire : aujourd’hui tu seras avec moi. Sève qui bouscule Paul sur le chemin de Damas pour en faire un Apôtre. Sève qui fait de Pierre un prédicateur. Sève qui donne vie aux premières communautés. Sève qui encore aujourd’hui nous rejoint, nous alimente, nous fait vivre. Sève qui donne de porter du fruit.
C’est bien ce qu’attend Jésus : Ce qui fait la gloire de mon Père, c’est que vous donniez beaucoup de fruit. De son côté, dans sa première lettre Jean précise : Mes enfants, nous devons aimer non pas avec des paroles et des discours, mais par des actes et en vérité. Dans l’esprit de Jésus et de Jean, les fruits escomptés, les bonnes bouteilles attendues, ont quelque chose de concret, d’incarné et de vérifiable.
Suis-je branché?
Jacques Houle, c.s.v.

Pensée de la journée :
La vigne, un Peuple, une Église, un Corps, l’Eucharistie,
tout nous arrache à une vie chrétienne individualiste.
André Sève

Pensée de la semaine :
Si nous sommes greffés à la Vigne du Seigneur, ce n’est plus
à travers notre regard que nous verrons nos frères, mais à travers les siens.
Guillaume Jedrzejczak