Feuillet du 1er janvier 2016

LAMPE DU SANCTUAIRE DU 1er janvier : un ami de la paroisse

Les chandelles de la paix sont mises à votre disposition à l’entrée de l’église au coût de 5 $.

OFFICES DE LA SEMAINE

Dimanche 1er janvier 2017 : Sainte Marie, Mère de Dieu
9 h : Feu Diane, Armand, Liliane Roy – Marcel Roy

LA CÉLÉBRATION DU JEUDI REPRENDRA À UNE DATE ULTÉRIEURE
Dimanche 8 janvier 2017 : Épiphanie du Seigneur
9 h : Feu Laurette Bernard Rivard – parents et amis

Bonne et heureuse année!

Nos grands-pères et nos grands-mères chantaient au jour de l’An :
Mon Dieu bénissez la nouvelle année,
rendez heureux nos parents nos amis.
Je trouve que ces paroles toutes simples nous livrent le secret du bonheur pour l’année à venir.
Le chant commence par « Mon Dieu ». Cela nous rappelle que tout vient de lui. Car Dieu est notre Père et nous sommes ses enfants. Il ne peut que vouloir notre bonheur. Je vous souhaite que dans les moments de grand bonheur, vous n’oubliiez pas de dire « merci mon Dieu ». Dire merci, c’est l’oxygène de l’âme. Car cela nous amène à sortir de notre petit moi pour découvrir que tout est don.
Je vous souhaite aussi que dans les jours difficiles et sombres, où les nuages s’accumulent et que le temps ressemble à un hiver qui n’en finit plus, vous puissiez dire : « Mon Dieu, bénis ce temps que je vis. Remplis-le de ta paix. Accompagne-moi. Ne me laisse pas seul, toi qui es mon Père. Révèle-moi ta présence fidèle. Donne-moi de croire que mon demain est rempli de ta promesse. » Oui, je vous souhaite qu’à chaque matin, en vous réveillant, vous pensiez à dire : « Mon Dieu bénissez cette journée ».
« Rendez heureux nos parents, nos amis. » Nos ancêtres ne disaient pas, comme on y est trop invité aujourd’hui : « Rendez-moi heureux et tant pis pour les autres! » C’est un secret de bonheur que d’avoir les autres présents dans notre cœur, dans nos désirs, dans nos projets. Avez-vous remarqué que égoïste rime avec triste. Celui qui ramène tout à lui-même devient terriblement seul et terriblement triste. Penser aux autres, vouloir les rendre heureux, ne fut-ce que par un sourire, un coup de téléphone, un petit mot, voilà qui met du soleil dans nos cœurs et dans nos journées. Qu’à chaque jour, chers amis, vous demandiez au Seigneur : « Mon Dieu, donne-moi aujourd’hui de rendre les autres heureux. »
Eh oui! Pour mes souhaits de Bonne Année 2017, je n’ai rien trouvé de mieux que de vous inviter à chanter bien fort :
Mon Dieu bénissez la nouvelle année,
rendez heureux nos parents nos amis.
Votre pasteur
Partage biblique

Le Centre Missionnaire Mariannhill propose une série de partages bibliques, les lundis de chaque semaine, de 19 à 20 heures, animés par le P. Guy Cloutier, c.m.m., missionnaire en Papouasie, en Afrique du Sud et au Nicaragua pendant 45 ans. Premier partage, le lundi 31 octobre 2016. Bienvenue à tous et à toutes. Information : 819 562-4676

Grande fête diocésaine de l’Épiphanie

À nouveau cette année, une rencontre interculturelle soulignant la fête de l’Épiphanie aura lieu à la Basilique-Cathédrale Saint-Michel le dimanche 8 janvier 2017.

14 h à 16 h 15 à la Salle St-Michel au sous-sol de la cathédrale (entrée par le 188 rue Marquette)
Voeux de la Nouvelle Année de Monseigneur Luc Cyr
Kiosques des communautés culturelles, prestations multiculturelles, animation pour les enfants.
17 h Célébration eucharistique multiculturelle présidée par Monseigneur Luc Cyr dans la Cathédrale.
Sous le thème «De tous les horizons, nous venons vers Toi!», cette célébration sera animée par des membres de différentes communautés culturelles.
18 h 15, Souper-spaghetti à la salle Saint-Michel (contribution volontaire).
Pour informations 819 563-9934
Père Jean-Marc Grégoire c.m.m. poste 419
Véronique Douti, poste 420
Danielle Lachance, poste 401

 

Le Noël des disciples

Aujourd’hui, la célébration du Jour de l’An amalgame plusieurs réalités. C’est d’abord un dimanche consacré à la paix dans le monde. C’est bien sûr une journée de bénédictions et de souhaits. C’est aussi un dimanche centré sur Jésus, prince de la paix digne de louange, et sur Marie, modèle d’écoute et de mémoire. C’est en plus la fête de notre adoption par Dieu. Ce menu abondant vient alimenter notre vie de disciples.
Cette abondance peut nous intimider. Pour me réconcilier avec cette diversité, je n’ai qu’à me rappeler du travail artisanal de mes grands-mères. À longueur d’hiver, elles tissaient des catalognes pour toute la parenté. Au début du processus, la pièce où était monté le métier à tisser était remplie de montagnes de tissus disparates. Réduits en lanières, ces tissus s’amalgamaient peu à peu dans un tissu résistant et pimpant. Du chaos émerge finalement quelque chose d’utile ! Au début d’une nouvelle année civile et fiscale, devant le riche menu de la messe du Premier de l’an, cette parabole du tissage décrit bien l’année qui commence. Il est impossible de prédire ce qui sera inclus dans le bilan que nous ferons de cette année dans douze mois !
Le Jour de l’An, c’est aussi la fête des examens de conscience et des résolutions héroïques. Dans la nuit du 31 décembre, nous dressons notre bilan de l’année. Depuis quelques jours, la télévision et les journaux offrent des résumés des actualités de l’année. On comprend vite pourquoi Paul VI a insisté, dans les années soixante, pour que la messe du premier janvier propose des prières pour la paix ! Ce retour salutaire sur le vécu de la planète s’amalgame aux autres ingrédients pour exprimer l’essentiel de la foi, la diversité spirituelle de l’Église et la dynamique du quotidien chrétien.
Ainsi, une semaine après la fête de la Nativité, l’évangile du jour nous raconte la suite des événements proclamés pendant la nuit de Noël. Les foules de la nuit de Noël ne sont plus avec nous. Nous sommes entre disciples. La messe nous présente Jésus comme Prince de la paix, et Marie comme personne à l’écoute du récit des bergers. La célébration du Jour de l’An rappelle en plus l’essentiel de notre condition : nous sommes disciples, à l’exemple de la mère de Dieu. Marie nous enseigne comment agir, et comment rendre tangible l’antique bénédiction rapportée par la première lecture. La deuxième lecture donne le sens de la fête de Noël. Les rituels de cadeaux et de réceptions nous ont peut-être empêchés d’apprécier à sa pleine valeur la Nativité de Jésus. En naissant parmi nous, Jésus nous confère l’adoption par Dieu. Quelle dignité que la nôtre !
La proclamation biblique de notre adoption s’accompagne du plus ancien témoignage disponible sur Marie. C’était une habitude : la première célébration annuelle consacrée à Marie mettait en évidence sa maternité. Cette dimension de la fête a été remise en valeur lors de la réforme liturgique qui a suivi Vatican II. L’antique titre de la fête, Marie, mère de Dieu, n’est pas le seul héritage partagé par tous les chrétiens. L’évocation de la circoncision de Jésus rappelle aux chrétiens orientaux leur entrée dans l’alliance. Plus près de notre époque, l’insistance sur le nom Dieu sauve, Jésus, fait écho à la vénération du saint nom de Jésus, une tradition héritée de la période de la Réforme.
Alain Faucher, prêtre

Pensée de la journée :
En ce début d’année, nos souhaits disent plus que la tendresse humaine.
Nous y entendons un écho des grandes bénédictions de Dieu pour nous.
Alain Faucher, prêtre
Pensée de la semaine :
L’an nouveau est commencé. J’en fais un moment riche en bénédictions pour les personnes qui m’entourent. Ces paroles efficaces font écho à notre adoption comme enfants de Dieu et disciples de Jésus.
Alain Faucher, prêtre

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