Feuillet du 23 septembre 2018

Feuillet paroissial du 23 septembre 2018

Dimanche – 23 septembre 2018 année (B). 25e dimanche du temps ordinaire

LAMPE DU SANCTUAIRE du 23 septembre : Gaby Breton

INTENTIONS DE PRIÈRE

NOS DÉFUNTS

Dimanche 23 septembre :
9 h : Feu Liliane, Armand et Diane Roy – Marcel Roy

Mercredi 26 septembre :
19 h : Feu Ginette Légaré – parents et amis

Dimanche 30 septembre :
9 h : Feu André Lavallière – Cécile et les enfants

ÉVÈNEMENTS À CÉLÉBRER

1- Dimanche 23 septembre, ouverture de la nouvelle année pastorale 2018-2019 dans notre paroisse : lancement des catéchèses de l’éveil et de l’initiation pour les enfants inscrits aux parcours préparatif des sacrements, présentation des membres des équipes d’animation pastorale.

2- Dimanche 23 septembre 2018 à 11 h : Baptême de William Harvey, né le 3 janvier 2018, fils de Dave Harvey et de Virginie Marcotte.

3- Dans le cadre des journées de la culture 2018, le Centre d’archives Mgr-Antoine-Racine organise deux journées portes ouvertes les 29 et 30 septembre, de 13 h à 16 h 30.

Au programme : visite guidées du Centre d’archives, explications des documents et artéfacts exposés pour l’occasion, ainsi que le visionnement du film du Congrès eucharistique de 1959.

Les visites guidées prévues offriront au grand public la possibilité de venir apprécier le beauté architecturale des lieux et constater l’aboutissement du projet de réaménagement de la chapelle Pauline

4-L’association des proches de personnes atteintes de maladie mentale de l’Estrie vous invite le 26 septembre à 19 h 30 au Cégep de Sherbrooke, Pavillon 2, Salle 53-284, 375, rue du Cégep, Sherbrooke.
Thème : La pleine conscience : un nouvel outil d’intervention en santé mentale.
Personne-ressource : M. Stéphane Rivest doctorant, M.A., B. Th. Professeur associé clinique faculté de médecine, intervenant en soins spirituels, CHUS, enseignant de méditation pleine conscience MBSR qualifié.
Pour plus d’informations, communiquer au 819-563-1363
5- Il y aura quête commandée le 30 septembre pour les besoins de l’Église du Canada.

6- Reprise du Brunch des Chevaliers de Colomb dimanche le 7 octobre 2018 au centre multifonctionnel de 9 h à 11 h.

PAROLES DE DIEU DE CE DIMANCHE

1èrelect.: Sg 2,12.17-20 : « Ceux qui méditent en eux-mêmes le mal contre une personne juste. »

Psaume 53 (54): « Le Seigneur est mon appui entre tous. »

2e lect.: « La sagesse qui vient d’en haut est d’abord pure, puis pacifique et bienveillante, conciliante, pleine de miséricorde et féconde en bons fruits. »

Évangile Mc 9,30-37 : « Ils discutaient en chemin : qui d’entre eux était le plus grand?» « Si quelqu’un veut être le premier, qu’il soit le dernier de tous et le serviteur de tous. »

La faiblesse, c’est… essentiel!

Quand Jésus parle d’accueillir un enfant, il ne nous invite pas à glorifier notre jeune temps. L’enfance, c’est un beau temps de la vie, à condition de s’en sortir un jour! Jésus parle de quelque chose d’infiniment profond et sérieux. Jésus part des réalités très crues de la société de son temps pour proposer une véritable révolution de nos relations en société. Jésus parle de se faire serviteur, puis Jésus parle d’accueillir un enfant, et nous avons l’impression d’un coq-à-l’âne. En fait, Jésus utilise un jeu de mots impossible à percevoir en français. En araméen, la langue de Jésus, on peut jouer sur les mots serviteur et enfant. Le même mot araméen exprime ces deux significations.
Autant le serviteur que l’enfant, dans la société du temps de Jésus, sont des gens qui n’ont pas de voix. Ils ne pouvaient jamais se prononcer sur une quelconque décision. L’enfant comme le serviteur, ce sont ceux à qui on ne demandait jamais leur avis. Ils sont fragiles. De corps et d’esprit. Pour survivre, dans la société du temps de Jésus, ils doivent accepter d’être complètement décentrés d’eux-mêmes, ouverts sur les personnes dont ils dépendent.
Dans la société où vivait Jésus, accueillir un enfant, c’est attacher de l’importance et donner de la considération à quelqu’un que la société tenait pour négligeable. Accueillir un enfant, au nom de Jésus, c’est accueillir un être humain vulnérable. Si cet accueil se fait en son nom, c’est en même temps un accueil de Jésus. C’est accueillir aussi son Envoyeur… Dans l’accueil de l’être vulnérable, le Tout-puissant se donne et se laisse rencontrer. Quel paradoxe! C’est tellement sensationnel, ce renversement de perspectives, que ça mérite qu’on en tienne compte désormais dans notre façon de vivre. Jésus rappelle que les relations qui comptent aux yeux de Dieu ne sont pas seulement les relations qui font grimper dans l’échelle sociale. Les relations qui comptent, ce sont aussi les relations qui contribuent au seul maintien de la vie, pour le pur plaisir d’être attentif à la vie…
La morale proposée par Jésus consiste en une certaine imitation de Jésus. Lui, le plus grand, s’est fait humble et serviteur, petit et dernier de tous. Qu’attendons-nous pour faire de même? Ce noyau dur de la foi pratique est relié à la mort et à la vie. C’est la racine même de l’originalité du message de salut de Jésus. Il va à la racine des problèmes qui nous intéressent : nos relations dans la communauté, nos relations dans la famille, nos relations avec les biens de la terre. Cela ne nous oblige pas nécessairement à rajouter des complications à nos obligations de base. Pour vivre comme des marcheurs à la suite de Jésus, pour être ses compagnons de route, nous n’avons pas nécessairement à entreprendre des choses nouvelles. Par contre, dans ce que nous faisons déjà, un autre point de vue devient possible et nécessaire, une façon différente de regarder les faits et les personnes. Le regard de Dieu devient notre manière d’évaluer les gens et les situations. Nous comprenons l’embarras des disciples d’autrefois à parler de ces choses, car les propos de Jésus continuent à nous déranger et à nous transformer…
Alain Faucher, prêtre

Pensée de la journée :
C’est comme une répétition générale! En accueillant ce qui est petit, faible,
blessé ou moche, je rends possible mon propre accueil par quelqu’un d’autre…
Alain Faucher, prêtre

Pensée de la semaine :
Le beau côté de notre vie de disciples de Jésus, c’est qu’elle ne nous oblige pas
à rajouter des choses à nos obligations. Il s’agit simplement d’adopter
un autre point de vue qui enrichit notre regard et nos rencontres.

Alain Faucher, prêtre

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