Feuillet du 4 février 2018

5e dimanche du temps ordinaire : 4 février 2018 ANNÉE (B)

LAMPE DU SANCTUAIRE du 4 février : Gilles Verrette

INTENTIONS DE PRIÈRE

NOS DÉFUNTS

Dimanche 4 février :
9 h : Feu Léo Demers – parents et amis

Dimanche 11 février : 6e dimanche du temps ordinaire
9 h : Feu Jean-Marc Pinard – Chevaliers de Colomb

EN SEMAINE

Mercredi 7 février :
18 h 30 : Feu Jeanne-D’Arc Grenier – parents et amis.

ÉVÈNEMENT À CÉLÉBRER

4 février de 9 h à 11 h 30
Brunch des Chevaliers de Colomb

Paroisse St-Stanislas
Ascot Corner

La paroisse St-Stanislas d’Ascot Corner est à la recherche de gens possédant des talents musicaux et/ou d’animation de chants religieux permettant aux paroissiens et paroissiennes d’agrémenter leur cérémonie religieuse.

« Gardons notre église vivante »

Pour toutes informations veuillez communiquer avec :
– M. Michel Lessard : 819-563-5349
– M. Nicolas Poulin : 819-348-0764
En vous remerciant de l’intérêt porté à cette demande.

Fraternellement vôtre,

Nicolas Poulin
Président de l’assemblée de la Fabrique St-Stanislas

À LA LUMIÈRE DE LA PAROLE DE CE DIMANCHE

La Bonne Nouvelle qui guérit!

L’Évangile de ce dimanche présente plusieurs scènes de guérisons réussies par Jésus. Nous sommes habitués à tout régler avec une pilule ou une petite granule. Ce récit de guérisons nous laisse au pire mal à l’aise, au mieux… indifférents! En effet, nous trouvons ambigu le beau geste de Jésus. Il ramène à la santé la belle-mère de Pierre. Au lieu de prendre le temps de récupérer, madame s’empresse de recevoir les visiteurs de passage. Nous fronçons le sourcil : Jésus est-il en train de renvoyer les femmes à la cuisine? Cela nous semble évident. Nous oublions alors à quel point les sociétés de l’époque de Jésus mettaient en valeur les rôles attribués à chaque type de personne. Tenir sa place, jouer son rôle était une source de grand honneur. Jésus ne soigne pas seulement le corps de la belle-mère de Pierre. Il l’aide surtout à jouer le rôle social que tous ( y compris elle-même ) attendaient d’elle. En présence de Jésus, la fièvre qui gâchait sa vie s’empresse de disparaître. Et elle reprend sa place dans la société.
Nous sommes partagés entre l’admiration pour la prouesse de Jésus et nos questions sur sa compétence médicale. Dommage! Nous avons perdu l’habitude de percevoir Jésus avec les yeux de son époque. On le considérait comme un homme de Dieu. Il était à cette époque normal qu’il agisse comme un guérisseur investi des pouvoirs de Dieu. En bons Nord-Américains rationnels, nous remettons notre santé dans les mains de personnes compétentes qui assoient leur science sur des données vérifiables. Il n’en allait pas tout à fait ainsi au temps de Jésus. On ne dissociait pas le pouvoir de guérison du pouvoir de « mise en relation ». On constate dans le récit que Jésus guérit, et qu’il guérit beaucoup. Mais il ne se contente pas d’ouvrir un dispensaire. Il va, il vient. Il porte partout une Bonne Nouvelle efficace, qui faisait fuir les démons, ces esprits pervers à qui on attribuait tous les malheurs de l’époque. Malaise physique et possession sont entremêlés, au point qu’il est difficile pour nous de comprendre comment Jésus s’y prenait pour régler tous ces problèmes…
Alors, si cette compétence médicale de Jésus est difficile à déchiffrer, pourquoi nous y intéresser maintenant? Probablement parce que la foi est en mouvement sur notre planète. La foi chrétienne migre vers le Sud, vers des peuples qui valorisent beaucoup les talents de guérisseurs. La foi chrétienne aura un avenir dans notre monde si elle soigne les personnes dans toutes leurs dimensions, y compris la dimension physique. Mieux : notre foi chrétienne sera intéressante pour les gens de notre pays si nous apprenons à dire à quel point elle fait une différence dans notre quotidien. À quel point elle nous apporte guérison du cœur, consolation, élan nouveau et capacité d’innovation en répondant aux besoins réels de nos concitoyens.
Alain Faucher, prêtre

Pensée de la journée :

En pensant aux limites de ma vie, j’invite Jésus
à guérir ce qui paralyse les nobles élans de mon cœur.
Alain Faucher, prêtre

Pensée de la semaine :

Jésus guérissait pour annoncer la Bonne Nouvelle. Il nous revient chaque jour de guérir les cœurs en proclamant sa présence bienfaisante.
Alain Faucher, prêtre

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