Feuillet du 5 novembre 2017
LAMPE DU SANCTUAIRE DU 5 novembre : Gaby Breton
OFFICES DE LA SEMAINE
Dimanche 5 novembre : 31e dimanche du temps ordinaire
9 h : Feu Adélard Vachon – Chevaliers de Colomb
Feu André Lavallière – Cécile et les enfants
Dimanche 12 novembre : 32e dimanche du temps ordinaire
9 h : Feu Jacques Fortin – Chevaliers de Colomb
Feu Paul Lessard – parents et amis
Nous pensons à toutes les personnes dont les funérailles furent célébrées dans notre église ou qui furent inhumées dans notre cimetière du 1er novembre 2016 au 31 octobre 2017.
Madame Cécile Pomerleau
Madame Yolande Dion
Monsieur Léo Demers
Monsieur Yvan Blais
Monsieur Adélard Vachon
Monsieur Gilles Cyr
Monsieur Jean Pelletier
Madame Louise Castonguay
Madame Huguette Longpré
Monsieur Germain Roy
Madame Line Bresse
Monsieur Jean-Hubert Talbot
Madame Josée Grand-Maison
Madame Jeannine Boucher
Madame Carméla Couture Verville
Un anniversaire en automne :
Après un hiver rempli de lumière
Ce fut encore un printemps plein d’enchantement
Puis l’été nous a bien réchauffés
Mais fêter son anniversaire en automne
C’est remplir son cœur….de mille couleurs
Joyeux Anniversaire à Sylvie Lavallière.
De toute la communauté Saint-Stanislas Kostka, Ascot Corner.
Ni Maître, ni Père, ni Rabbi
Où que l’on soit, quoi que l’on fasse, dans la vie les gens ont des titres. Les associations ont un président (ou présidente), un vice-président, un secrétaire qui assument des rôles et des fonctions. Une ville a son maire et ses échevins, sans oublier les membres de l’exécutif. Un État, son premier ministre, ses ministres, ses députés. Même un magasin a son gérant et différents chefs de services. Ces titres désignent des fonctions. Mais ces titres imposent aussi une forme de hiérarchie. Quand on est valet, on n’est pas maître, dit le proverbe. Quand j’étais enfant, il n’était pas question d’appeler mon père par son prénom. C’était popa, papa, maman, grand-papa, grand-maman. L’usage d’un titre impose le respect.
Mais le risque associé à tous les titres et aux honneurs qui leur sont associés est de les considérer comme des droits et d’en faire une source d’inégalité et de prestige. Jésus a très bien vu ce piège à propos des scribes et des pharisiens et le portrait qu’il en dresse est saisissant : ils aiment les places d’honneur dans les dîners, les sièges d’honneur dans les synagogues et les salutations sur la place publique (Mt 23,6-7).
Jésus ne veut pas le prestige ni les privilèges. Il veut le service et la fraternité. Ne donnez à personne sur terre le nom de père (…). Ne vous faites pas donner non plus le titre de maîtres. Le plus grand parmi vous sera votre serviteur (Mt 23,9-11). Et pourtant dans notre Église, les prêtres reçoivent le nom d’abbé ou de père, les évêques le titre de monseigneur, voire d’excellence, sans oublier tous les autres titres intermédiaires de chanoine, prélat, révérend. Et les cardinaux se font appeler éminence. Même l’évêque de Rome s’appelle pape (papa) ou encore sa sainteté.
Manifestement, on ne peut pas vivre sans titres désignant des fonctions. C’est indispensable. Mais le disciple de Jésus doit constamment s’examiner pour éviter que les titres deviennent des privilèges et n’entravent la fraternité. Car l’unique grandeur est de servir.
André Beauchamp
Pensée de la journée :
Je vis sur le seuil de la mort, et une joie inextricable est en moi.
Paul Claudel
Intention de prière du mois :
Prions pour les chrétiens d’Asie afin qu’en témoignant de l’Évangile par la parole et l’action, ils favorisent le dialogue, la paix et la compréhension réciproque, particulièrement avec les membres d’autres religions.