Homélie du 31e dimanche du Temps Ordinaire 2021

L’homélie du 31e dimanche du Temps Ordinaire avec Raymond Goyette diacre, à l’église Saint-Stanislas d’Ascot Corner, le 31 octobre 2021.

Pour visualiser l’homélie, cliquer sur la flèche rouge qui se trouve au centre de la vidéo ci-dessous. KTO Télévision catholique retransmet en français la plupart des directs exceptionnels du Pape, depuis Rome. Visitez leur site en cliquant sur le lien qui se trouve plus bas.

Pour seulement écouter l’homélie, cliquez sur la flèche ci-dessous: 

 

Pour visualiser l’homélie, cliquer sur la flèche rouge qui se trouve au centre de la vidéo ci-dessous:

Pour écouter la messe au complet, cliquez sur la flèche ci-dessous:

 

KTO Télévision catholique retransmet en français la plupart des directs exceptionnels du Pape, depuis Rome. Visitez leur site en cliquant sur le lien ci-dessous:

KTO Télévision catholique

 

Chers frères et sœurs en Jésus,

Les Lectures d’aujourd’hui nous invitent à méditer sur les Commandements de Dieu.

Pour aider notre méditation, chacune des trois lectures nous présente un aspect différents et complémentaire  de ce qu’on appelle la Loi de Dieu.

Dans la première Lecture, Moïse disait aux Hébreux que la récompense pour avoir observé la Loi de Dieu, donc, ses Commandements, c’était une longue vie, le bonheur et la fécondité dans un pays ruisselant de lait et de miel. Autrement dit, Dieu veut qu’on suive sa Loi et Il va récompenser ceux et celles qui le font. Et depuis la Résurrection de Jésus on comprend que la vie longue et heureuse, c’est en réalité la vie éternelle au Ciel avec Dieu.

D’un autre côté, la deuxième Lecture, nous dit que nos manquements à la Loi de Dieu, donc nos péchés, ont besoin d’être expiés. Ça veut dire que nos péchés nous éloignent de Dieu. D’où la nécessité de les confesser et de réparer l’offense qu’ils ont faite à Dieu.

Avant Jésus, les grands prêtres de l’Ancien Testament offraient continuellement des animaux en sacrifice pour l’expiation des péchés. Et ils devaient recommencer à chaque jour parce qu’aucun sang d’animal n’a assez de valeur pour racheter ne serais-ce qu’un seul péché, même un péché véniel.

Mais la lettre aux Hébreux nous rappelle que le Grand Prêtre, des Chrétiens, c’est Jésus-Christ; et qu’en plus d’être le Grand Prêtre, il est aussi la victime offerte. Contrairement à celui des animaux, le Sang du Christ a une valeur infinie parce que Jésus est Dieu. C’est pourquoi Il s’est offert Lui-même une seule fois pour tous. Et tous les péchés de tous les humains et de toutes les époques ont été rachetés.

Pendant le sacrifice, les grands prêtres hébreux aspergeaient les fidèles du sang de la victime pour les faire participer à la purification. Nous ce qui qui nous fait participer au sacrifice du Christ, c’est notre Baptême. Par le Baptême, on a accès  à la rémission des péchés; mais ce qui nous maintient dans l’amour de Dieu, c’est l’observance de ses Commandements dans la Foi au Christ ainsi que la participation aux sacrements; comme le sacrement de Réconciliation.

En nous plongeant dans le sacrifice du Fils de Dieu, le Baptême fait de nous des enfants adoptifs du Père éternel, mais en même temps on devient frères et des sœurs les uns des autres parce que tous les baptisés, ceux qui s’avancent vers Dieu par le Christ, participent au sacrifice de Jésus.

Mais on est pas exemptés pour autant d’observer les Commandements de Dieu. L’observance de la Loi de Dieu, c’est en fait la meilleure façon de prouver notre appartenance au Christ puisque Lui-même, par son exemple et son enseignement, nous a montré que c’est essentiel pour obtenir le Salut.

Et pour ceux qui pensent que c’est trop dur de suivre la Loi de Dieu, Saint Marc, dans l’Évangile, nous dit que Jésus l’a résumée en deux Commandements d’Amour faciles à suivre. Aimer Dieu et aimer son prochain. Je dis faciles à suivre parce que l’amour, c’est censé être naturel chez les humains; tout le monde recherche l’amour, tout le monde voudrait aimer et être aimé. Il n’y a rien de plus naturel. Mais l’obstacle, c’est qu’on a tendance à aimer les personnes qui nous font du bien, à détester ceux qui nous blessent et à être indifférent aux autres.

Mais est-ce que c’est suffisant pour Dieu qu’on aime juste ceux qui nous font du bien?

Pour répondre à cette question-là, on peut regarder l’exemple que Jésus nous donne aujourd’hui dans son interaction avec le scribe. Ce n’est pas évident dans le récit de saint Marc, mais saint Matthieu et saint Luc nous racontent la même histoire et eux, ils précisent que le scribe voulait mettre Jésus à l’épreuve. Jésus va passer par-dessus ça pour se concentrer sur ce qui est bon dans l’attitude de son interlocuteur. Il va remarquer la justesse de sa réponse et Il va même lui dire qu’il est proche du Royaume de Dieu parce que le scribe a compris qu’il n’y a rien de plus important que l’amour. La règle de Jésus c’est : ‘’aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous persécutent’’. Et c’est justement ce qu’Il a fait en aimant ce scribe qui tentait de Le piéger.

Pour suivre Jésus, demandons-nous : c’est quoi, l’amour? L’amour, c’est de s’investir pour quelqu’un. Pas de véritable amour sans le don de sa personne, nous dit Jésus. Pas d’amour réel sans une base de respect inconditionnel. Pas d’amour sans gratuité du cœur. Le véritable amour, nous dit encore saint Paul dans sa lettre aux Corinthiens, est patience, service, confiance, espérance et don de soi. Le véritable amour ne cherche pas son intérêt, ne se gonfle pas d’orgueil, ne fait rien de malhonnête, supporte tout, espère tout…

Et c’est exactement ce que Jésus a fait. Il est allé jusqu’au dont total de Lui-même sur la Croix. Jésus a suivi la Loi de son Père une Loi qui consiste justement à aimer Dieu de toute sa personne et à aimer son prochain comme soi-même.

En voyant ce qui est bon dans le scribe qui tente de le piéger, Jésus arrive à l’aimer et à entrer en relation avec lui. Nous devons faire la même chose avec les personne qu’on rencontre.

Aimer Dieu de tout notre être, cela dépend de notre relation avec Lui dans la prière, dans l’assistance à la messe et dans la fréquentation des sacrements; et aimer notre prochain comme nous-mêmes, ça dépend de notre disponibilité pour le service, la miséricorde, le pardon etc… Et comme les deux Commandements sont reliés, plus on aime le prochain, plus on aime Dieu et plus on est uni au prochain, plus on est uni à Dieu.

Aujourd’hui, l’Évangile nous apprend que nous avons un devoir envers Dieu et un devoir envers notre prochain. Les deux commandements de l’Amour sont semblables, mais l’un ne dispense pas de l’autre. Comme l’amour qu’on a pour notre conjoint/conjointe et l’amour qu’on a pour nos enfants. Ce sont deux amours complètement différents, mais complémentaires. Et pour avoir une famille heureuse et épanouie, les deux sont essentiels.

Frères et sœurs, les Lectures d’aujourd’hui sont claires, les Commandements de Dieu sont essentiels pour obtenir la récompense éternelle, mais ils sont naturellement inscrits dans nos cœurs puisqu’ils consistent à aimer. Aimer au point de se mettre au service des autres et aimer au point de rendre à Dieu le culte qui Lui est dû.

Aujourd’hui, demandons donc au Seigneur de nous aider à aimer les autres comme Lui-même a aimé le scribe; et à aimer Dieu comme Lui-même a aimé son Père.

Amen.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.