Feuillet du 3 juin 2018
Dimanche – 3 juin 2018 ANNÉE (B)
Le Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ
LAMPE DU SANCTUAIRE du 3 juin : un ami de la paroisse
INTENTIONS DE PRIÈRE
NOS DÉFUNTS
Dimanche 3 juin :
9 h : Feu Jean-Marc Demers – Manon et Denis Demers
Dimanche 10 juin :
9 h : Feu Gérard Davignon – famille Maher
EN SEMAINE
NOS DÉFUNTS
Mercredi 6 juin :
19 h : Feu Ginette Légaré
ÉVÈNEMENTS À CÉLÉBRER
–Assemblée des paroissiens, ce dimanche après la messe, pour l’élection de 2 marguilliers, en remplacement de ceux qui ont mis un terme à leurs mandats.
NEUVAINE À NOTRE-DAME DU PERPÉTUEL-SECOURS
Depuis 1932, la neuvaine à Notre-Dame du Perpétuel Secours se vit encore cette année. Un moment privilégié d’intériorisation et de piété qui s’inscrit dans les fondements de notre foi. Une tradition qui se perpétue.
(Prière mariale, dizaine de chapelet, litanies, supplique, messe et prédication.)
Neuf mardis du 24 avril au 19 juin 2018, de 18 h 45 à 19 h 45 à l’église Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours, 905, rue de l’Ontario, Sherbrooke.
Déjeuner-causerie
Venez partager et nourrir votre foi avec les Amis de Saint-Benoît-du-Lac de l’Estrie
Date : 11 juin 2018
Déjeuner et causerie : 9 h
Thème : La parabole de la perle
Personne invitée : Mme Carole Pinard
Endroit : 680, rue Bowen Sud Sherbrooke
Les Amis vous souhaitent une cordiale bienvenue!
Information : 819.823.6981
PAROLES DE DIEU DE CE DIMANCHE
«Il y a aujourd’hui tellement de bruit», fait remarquer Jacques Lison, l’éditorialiste du Prions en Eglise, « qu’on entend plus » les mots et les paroles, en l’occurrence ceux des textes de la Bible et de l’Évangile du Christ, qui éclairent notre vie et y donne du sens.
1ère lect. : Exode 24,3-8:
« Toutes ces paroles que le Seigneur a dites, nous les mettrons en pratiques.»
Psaume 115 (116): « J’élèverai la coupe du salut, j’invoquerai le nom du Seigneur.»
2e lect: He 9, 11-15 :
Le Christ, poussé par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu comme une victime sans défaut; son sang purifiera donc notre conscience des actes qui mènent à la mort, pour que nous puissions rendre un culte au Dieu vivant. »
Évangile : Mc 14,12-16.22-36
« Pendant le repas, Jésus prit du pain et prononça la bénédiction, le rompit, le leur donna et dit : « Prenez, ceci est mon corps.» Puis, ayant pris la coupe et ayant rendu grâce, il la leur donna, et il leur dit : « ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, versé pour la multitude.»
Rendre sacré
Grâce aux trois années du cycle liturgique, nous parcourons chacun des évangiles à tour de rôle. Nous sommes actuellement dans l’année B consacrée à l’Évangile selon saint Marc; l’année A étant celle de Matthieu et l’année C celle de Luc. La lecture en continu d’un évangile apparaît davantage au Temps ordinaire, car l’Évangile selon saint Jean occupe l’espace des grandes fêtes et des temps forts. Cette répartition apparaît aussi pour certaines fêtes, comme celle du Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ que nous célébrons ce dimanche-ci.
Le passage de Marc rapporte le récit de l’institution de l’Eucharistie, qui atteint son point culminant dans les paroles de Jésus sur la coupe : Ceci est mon sang, le sang de l’Alliance, répandu pour la multitude. Amen, je vous le dis : je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’à ce jour où je boirai un vin nouveau dans le royaume de Dieu (Mc 14,24‑25).
Ce passage d’évangile a été précédé par le rappel de la conclusion de l’alliance de Dieu avec son peuple avec le rite de l’aspersion de l’autel et du peuple avec le sang d’un taureau immolé (Ex 24,8) et l’affirmation de la lettre aux Hébreux concernant le sang que Jésus a versé pour nous purifier de tout péché : Jésus s’est offert lui-même à Dieu comme une victime sans tache; et son sang purifiera notre conscience des actes qui mènent à la mort pour que nous puissions célébrer le culte du Dieu vivant (He 9,14).
Il y a beaucoup d’allusions au sang dans ces trois textes, et toujours en rapport avec un sacrifice. Celui de Jésus en particulier, puis celui d’une victime animale comme rite de conclusion de l’alliance, où le peuple s’engage à respecter les clauses ou les dix paroles que Dieu lui donne comme règles de vie dans ses relations avec Dieu et avec le prochain.
À la suite des anciens Hébreux, tel qu’écrit dans la Genèse, nous pouvons dire nous aussi que le sang c’est la vie. Sur la base de ce principe, il est interdit de verser le sang en commettant un meurtre, mais il est justifié de nos jours de pratiquer les transfusions sanguines pour sauver des vies. Certains bannissent la viande de leur alimentation, mais les juifs et les musulmans s’assurent que les animaux sont abattus en suivant des règles qui respectent le caractère sacré de la vie.
Le sang, c’est la vie, et la vie est sacrée, car elle est don de Dieu. La mort violente d’un Juste innocent, comme dans le cas de Jésus, est un scandale qu’on cherchera à comprendre. Bref, la mort de Jésus a été interprétée comme un sacrifice qui surpasse ou déclasse tous les sacrifices que l’on pouvait offrir au Temple. Avant de se faire enlever sa vie, Jésus l’a prise entre ses mains et l’a offerte pour le salut du monde. C’est ainsi que l’on parle du saint sacrifice de la messe : non dans le sens d’un sacrifice que l’on répète inlassablement, mais dans le sens d’un mémorial, de l’actualisation de l’offrande sacrée que Jésus a faite de sa vie par amour pour les humains, et dont les effets perdurent efficacement dans notre propre vie. Lorsque nous communions au corps et au sang eucharistiques du Christ, nous apprenons à faire de nous-mêmes une offrande spirituelle, à rendre sacré ce que nous vivons et accomplissons.
Yves Guillemette, ptre
Pensée de la journée :
La table eucharistique est le lieu de notre rencontre intime avec le Christ.
Intention de prière du mois :
Prions pour que les réseaux sociaux favorisent la solidarité
et l’apprentissage du respect de l’autre dans sa différence.